J’émerge difficilement sur les coups de 8h30. J’ai eu une nuit agitée ou j’ai rêvé que les membres de ma famille étaient déformés par la colère et proféraient tout un tas d’insultes à mon encontre. Je chasse ces images de ma tête et je rejoins le gîte principal pour le petit déjeuner. Il y a déjà pas mal de monde de réveillés et beaucoup de bruits, un peu trop pour moi qui a l’habitude du calme. Je me sers en café et je ressors pour profiter des premiers rayons du soleil, du calme et je me pose sur la table de jardin, café clope le petit déjeuner des mauvais lendemains. Je crois pas avoir vu Léa a l’intérieur mais connaissant sa réputation de marmotte, je ne me formalise pas de son absence. Je veux au plus vite lui parler pour désamorcer le truc, m’excuser et essayer de passer à autre chose.
Mon café comme ma clope ne sont qu’a la moitié quand vient me rejoindre ma mère, décidément ce matin j’aurais mieux fait de ne pas me lever. Je sais déjà de quelle teneur va être la discussion et clairement j’ai aucune envie. Ma mère me demande si j’ai bien dormi, je lui réponds que vu ma tronche la réponse se devine toute seule. Elle me fait la morale sur l’alcool, la belle affaire ce n’est pas moi qui a perdu mon permis pour un alcootest positif après un accident. Alors certes ce n’est pas elle qui l’avait provoqué. Je lui explique que je n’ai pas tant bu que cela hier soir et j’élude en invoquant la fatigue de la route de la veille. Ma mère me réponds que forcément ne plus travailler m’a rendu moins résistant aux efforts et que ma voiture n’est pas adaptée et que je n’aurais pas du l’ acheter. Comprenant que je n’aurai jamais le dernier mot, elle aura toujours la haine que je la finance pas, je m’éloigne sans même prendre la peine de lui répondre.
On va faire un petit bond dans le passé pour expliquer mes relations avec ma mère. Mes parents se sont connus jeunes, mon père, gars simple, mécano de génie, malin en affaire et bourreau de travail, a rencontré ma mère, une femme très belle dans sa jeunesse, grande brune, élancée, pour les adeptes de maths ca fait 1.78m pour 60kg. Mon père a eu le béguin. Il a tout fait pour la contenter. Il travaillait comme un fou, a développé une franchise de garage ce qui a crée sa fortune. Sauf que ma mère s’est moqué de cet amour presque servile pour aller jouer avec des hommes dont certains proches de mon père comme son premier patron. Mon père a eu vent de cela mais a continué d’être avec ma mère pour me préserver d’un divorce. Il s’est reclus dans le travail et passait son temps avec des voitures ou moi avec des voitures, d'où mon amour pour la belle mécanique. Ma mère en a davantage profité pendant cette période, dépensant une bonne partie de ce que gagnait mon père en tenues et autres babioles pour ces amants.
L’histoire s’est finie avec le fameux accident de ma mère à l’alcootest positif car le soucis c’est que j’étais dans la voiture. Mon père était hors de lui et il l’a quitté sans rien n’étant pas marié, il a juste du financé ma pension alimentaire le temps que je sois financièrement indépendant. Ma mère passait son temps à cracher dans son dos. Quand mon père est décédé, ma mère m’a tourné au tour pensant que j’allais de nouveau financer son train de vie comme mon père par le passé sauf que moi je lui ai jamais pardonné ses errements. Voila le tableau.
Retour au présent, maintenant que cette ombre est dégagée du tableau. Je me dirige vers le gîte secondaire pour me doucher. En entrant, je croise Manon et Alex qui sortent bras dessus dessous tel un récent couple tout amoureux. Ayant aperçu Julien au petit déjeuner, je sais que Léa est seule dans sa chambre et qu’on est seuls dans l’habitation. Je frappe doucement à sa porte que j’entrouvre légèrement. J aperçois Léa emmitouflée dans sa couette ou juste son nez, ses yeux et ses cheveux bien ébouriffés dépassent. Je crains sa première réaction par rapport à cette nuit, mais son regard un peu mutin et taquin me fait dire qu’on est disons cool. Je commence à la taquiner depuis la porte en demandant si la marmotte a bien dormi. J’ai pour toute réponse un tirage de langue et deux bras qui sortent de la couette et qui se tendent vers moi. Je traverse la chambre en répondant à son appel et j’ai le droit à un câlin tout ce qu’il y a de plus chaste. Mon regard doit paraître inquiet car Léa me prends les mains et me dit que ce qui s’est passé cette nuit était inattendue mais clairement voulue de sa part. Je lui confie mes doutes, elle s’apprête à me répondre quand on entends la porte du gîte s’ouvrir, je me redresse d’un bond. Quelques secondes plus tard, Julien le frère de Léa passe la tête par la porte que je n’avais pas refermé. Pour garder contenance, je pose mon pied sur le lit pour faire rouler de droite à gauche ma cousine en chantonnant « allez la marmotte, lève-toi». Julien indique à Léa qu’elle est la dernière a ne pas être levé. Agacée, elle nous chasse en ronchonnant. Je me retrouve avec mon cousin dans le couloir, on se moque un peu de sa frangine puis j’annonce que je vais à la douche.
La douche m’a fait un bien fou. Je rejoins toute la famille dans le gîte principal. Le bruit n’a clairement pas disparu mais après la douche il est devenu supportable. Sur La grande table ne reste que quelques personnes à manger dont Léa. Malgré ses cheveux en bataille, je la trouve magnifique avec son short et débardeur de nuit. Elle se plaint des moqueries de sa mère concernant ses cheveux en me regardant et m’implorant. Je lui réponds «Désolé la cousine mais je ne peux pas aller contre ma tante préférée ». Ma tante tire la langue. Décidément c’est un moyen de communiquer chez les niçois de cette famille.
C’est à ce moment que Maxence et Julien m’abordent tout mielleux avec des étoiles dans les yeux. Je les regarde en leur demandant si par le plus grand des hasards je dois aller chercher ma clef de voiture pour leur faire un tour. Les deux jubilent. Au final je passe la matinée a roulé dans l’arrière pays plusieurs membres de la famille. Quand j’échange de passager, j’aperçois contre le gîte Léa qui s’est habillée et maquillée et qui me fait comprendre qu’ elle trouve le temps long. La dernière ballade faite, je retourne au gîte, Léa m’attends, elle m’explique qu’elle doit aller au supermarché car certains de ses produits sont restés dans la valise que j’ai refusé de prendre. On annonce à tout le monde qu’on va au supermarché, deux secondes plus tard je me retrouve avec une liste de courses longue comme le bras des différents oublis de chacun pour le week-end. Je suis presque content, ça me fera du temps avec Léa, on pourra parler sans risque.
Je pars doucement en posant ma main sur la console centrale, à peine le portail du domaine passé, la main de Léa rejoint la mienne. Je prends une grande respiration et je me lance: «Ecoute ma belle, faut qu’on parle de tout ça»(oui c’est naze comme appellation mais votre serviteur est loin d’être parfait). Elle me réponds «Tu veux commencer» d’un ton de défi. Je sens que la discussion s’annonce plus corsée que prévu. Dans ma tête c’était très simple nous cousins, nous avon des âges très différents, tout ça pas bien fin. Je prends le temps de réfléchir pendant qu’elle me vrille le cerveau en me caressant la main. J’ai enfin mon cheminement. Je commence: «Ecoute Léa, tu es magnifique, la nuit dernière était fabuleuse pour moi, l’une des plus belle que j’ai passé, mais entre nous on sait que cela n’est pas possible, on est cousins, nos âges sont très différents et même si on omet tout ça, ils restent notre famille, que vont ils en penser si ça venait à se savoir.» J’espère avoir marquer des points avec ce dernier élément. Voyant que j’ai fini Léa me demande si elle peut argumenter. D’un ton taquin je lui dis: «A ton tour la marmotte.» Oui j’espère la déstabiliser un peu avec cette blague puérile.
« A ton avis depuis combien de temps je te veux Chris, ne réponds pas, laisse moi finir.» Du coup je me tais et elle enchaîne « J’ai toujours eu le béguin pour toi, j’étais toujours collé à toi sauf que j’ai bien compris que j’avais pas le droit parce que nous sommes cousins, parce que tu me regardais comme une gamine et tout le reste. Du coup, je me suis fais une raison, j’ai charmé et je suis sorti avec quelques garçons, les trois quarts n’ont même pas eu le droit de me toucher parce que je ressentais juste rien et pour le reste aucune relation ne me complétait vraiment. A chaque fois il y avait cette petite voix qui me disait ça serait tellement mieux avec Chris.» J’essaye de me manifester voyant que je suis mal engagé. Tout de suite, Léa me demande de la laisser finir. « Avec lui (comprenez son ex), j’avais fini par abandonner l’idée d’être avec toi car tu me voyais toujours comme une gamine aux réunions de familles malgré mes vingt ans passés sauf que j’ai été invivable avec lui ce qui l’a sans doute fait fuir. Quand j’ai pleuré dans tes bras, je me suis rendu compte que je ne serais pas heureuse tant qu’au moins j’aurais pas essayer avec toi. Et hier soir c’est la première fois qui ne me manquait rien et pourtant on n’a pas été les plus téméraires. Je t’aime Chris».
Je viens de recevoir un uppercut au menton ou un coup au foie au choix, je manque de percuter une voitu ...
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