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Voyageur inconnu

Publié par : okey le 26/01/2016

Le froid coupant et la pluie abondante poussa les êtres fragiles que nous étions à se rassembler. L’ homme ne parviendra jamais à dompter les rudesses hivernales mais son instinct de survie l’a toujours mené à créer des protections, des remparts aux caprices de Mère-nature, à l’exemple de cet abris-bus réconfortant…et plein à craquer à tel point que ceux qui étaient à l’extrémité avant n’étaient pas épargnés par la pluie.
Moi j’avais la chance d’être protégé des rafales de ce vent glacial de janvier et de cette pluie insolente. Nous étions tous serrés les uns contre les autres, la nécessité d’être au sec surpassait toutes les pudeurs et les convenances, aussi les expirations matérialisées par de blanches et épaisses vapeurs s’entremêlaient, tout comme les bustes se touchaient, les épaules se taquinaient. J’entendais, justement bien chaude, la respiration régulière de l’homme positionné derrière moi, lui était debout dans le coin, le dos appuyé contre la vitre de notre abri mais son torse que je sentais large et puissant exerçait une pression contre mon dos.

De nouveaux arrivants venaient grossir nos rangs, nous étions déjà bien entassés, nous voilà maintenant confondus. Ce qui nous obligeait à reculer encore plus vers le fond, je me retrouvais ainsi entièrement juxtaposé à l’homme derrière moi, je sentais maintenant son corps entier tassé contre moi. Pluie incessante oblige, nous devions optimiser tout l’espace. Le bus accusait un retard de 10 minutes. Le souffle de l’homme venait maintenant caresser ma nuque, ce n’était pas déplaisant. Ce matin-là, je n’avais pas pensé mettre mon écharpe, le souffle chaud et régulier de l’homme en était un bon substitut. J’espérais une bonne accalmie durant l’après-midi, après les cours du matin j’avais prévu de profiter de la piste d’athlétisme et de la salle de musculation de l’université. J’étais déjà en tenue sportive adéquate, un survêtement en toile légère, baskets aux pieds, un string de sport et dans mon sac une tenue de rechange une-fois-le-sport-fini. L’homme, lui, était en tenue de bureau, chic et noire. J’ai écarté les jambes afin d’éloigner mes baskets de ses mocassins brillants, ce serait bien dommage de les salir. L’homme a bien senti mon mouvement et a tenté de contrôler sa respiration qui avait tendance à s’accélérer, sa cage thoracique imprimait des mouvements plus irréguliers contre mon dos. Soudainement, il toussota, ce qui a produit un mouvement de son bassin, c’est alors que j’ai véritablement senti un bon volume taquiner le milieu de mes fesses…oups ! Était-ce bien son pénis ? Assurément ! C’est bien le seul locataire de cet endroit du corps humain, à moins qu’une mal formation lui situait un troisième pied à cet emplacement. Oh mon bougre, de la taille d’un pied son pénis ! long et épais ! Et je le sentais tendre, c’est dire la marge qu’il y avait encore.

Le bus pointa ses phares, ouvrit ses portes et nous nous engouffrâmes machinalement à l’intérieur, comment allions nous tous y être contenus, il était déjà plein à craquer. Nous réussîmes tous à monter et nous nous retrouvions toujours les uns contre les autres. Le moteur vrombit, nous nous dirigeâmes vers la gare. J’ai sentis la même respiration sur ma nuque, plus chaude cette fois. Je n’osai pas jeter de coup d’œil derrière moi. D’autant plus que son pénis enflait et s’incrustait entre mes fesses. Personne ne pouvait remarquer ses pressions appuyées contre moi, pas plus la main qu’il posa sur ma hanche droite. Son érection était pleine. Alors que sous l’abris-bus, je sentais son pénis à la verticale, debout et tendre, timide et prometteur, le voici maintenant enfoui dans mon survêtement, bien dur, avenant et motivé. Une bouffée de chaleur me gagnait, mon cœur accélérait et excité par l’audace de ce mâle, ma timidité laissait place à une agitation intérieure forte plaisante. Quelques gouttes perlaient sur mon dos. Des à-coups de son pénis, aidés par les secousses de croisière du bus mettaient en échec ma nervosité naissante, mon stress s’évaporait peu à peu à chaque fois que son pénis s’immisçait entre mes fesses molles. Il ne portait surement pas de slip, la course de son érection n’était pas gênée par un quelconque sous-vêtement, bien horizontale je la sentais toute proche de mon anus. Je reçus un dernier soubresaut bien flaqué celui-là car le bus a freiné outrageusement devant la gare. Les portes s’ouvrirent et comme des moutons qu’on libère pour paître, nous sortîmes.

Je suis maintenant devant le train qui me mènera à ma destination finale. Mais je ne pouvais pas y entrer. Je n’ai pas pu le prendre fau ...

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