Fidèles lecteurs.
Encore merci pour vos attentions, vos messages et vos notes.
Comme je 'ai déjà précisé, ce voyage est un roman autobiographique (même si les évènements ne se sont pas exactement passé dans cet ordre. Ne soyez donc pas surpris de ne pas trouver forcément du "hard" dans chaque épisode, les imites de parutions me contraignent. Et je refuse de relater le plombier qui rentre et qui trois minutes après commence déjà à démonter le rédacteur sur l'évier. J'espère que vous me comprendrez. Merci pour votre compréhension et tant pis pour les mauvais coucheurs... Bonne lecture.
Je descendis d'avance, profitant de la douceur du matin, pour m'installer en terrasse, à l'ombre d'un grand parasol. J'attendais aussi Madeleine…
Et enfin, je la vis apparaître. Elle avançait d'un pas plus prêté qu'à l’accoutumée, son corps toujours aussi sculptural, mais son allure trahissant une fatigue certaine.
Madeleine avait l'air d'une reine sortie d'un long festin, repue mais lasse. Ses cheveux blonds étaient défaits, flottant légèrement autour de son visage, ses lèvres pleines paraissaient plus gonflées, ses yeux étaient alourdis par la nuit qu'elle venait de vivre, un éclat étrange et flottait encore. Sa robe légère collée par endroits à sa peau, révélant les courbes amollies par l’épuisement, sa démarche était nonchalante, presque lascive, comme celle d'une femme qui venait de traverser un ouragan de plaisirs.
Elle arriva près de moi, déposa son sac sur la table, et m'offrit un bonjour rapide, un simple effleurement du regard, sans effusion. Je fronçai les sourcils, surpris par son manque d'enthousiasme.
— Tu vas bien ?
Elle s'effondra littéralement sur la chaise en face de moi, étira ses bras au-dessus de sa tête dans un soupir exagéré, puis, sans me regarder, répondit d'une voix traînante :
— Je vais survivre… mais là, j'ai surtout besoin d'un bon lit.
Mon sourire s'agrandit légèrement, mais je persistai :
— Je commençais à m'inquiéter… Tu as disparu toute la nuit.
Elle pivota enfin vers moi, un demi-sourire mystérieux flottant sur ses lèvres.
— Je te raconterai tout plus tard.
Elle bâilla sans le moindre embarras, posant sa tête sur sa main, l'air assommée.
— Mais avant tout, il me faut une chambre et un matelas tranquille.
Puis, dans un souffle, presque rêveuse :
— Je crois que je viens de battre mon propre record…
Elle rit doucement, à elle-même, puis referma brièvement les yeux, savourant l'ombre de la terrasse.
Je haussai un sourcil, amusé mais intrigué. Je savais qu'elle parlerait en temps voulu. Et je savais déjà que l'histoire en vaudrait la peine.
Peter arriva quelques instants plus tard, son allure encore un peu molle par le sommeil, mais rafraîchie par sa douche. Il s'installa sans cérémonie à côté de moi, détendant longuement ses bras, comme un chat, puis posa ses avant-bras sur la table avant de me lancer un regard amusé .
— Putain, frère… quelle soirée hier ! On a bouffé comme des rois… et surtout, on a bu comme des trous !
Je souris en coin.
— Ouais… enfin, surtout toi.
Il éclata de rire, puis, d'un ton faussement grave , il reprend :
— J'étais si foutu que ça ?
Je haussai les épaules, faussement désinvolte.
— Pire.
Il se frotta la nuque , sûrement encore endolorie, réfléchit, avant de me regarder en biais, l'air un peu plus curieux.
— C'est toi qui m'as foutu au lit, alors ?
Je haussai les sourcils, feignant l'innocence.
— Tu t'attendais à quoi, à un majordome ?
Il ricana, puis haussa les épaules.
— Non, c'est juste que…
Il hésita, puis sourit à nouveau :
— J'espère que j'étais pas trop une loque.
Je m'appuyai sur mon transat, l'air faussement méditatif.
— Oh, disons que tu n'étais pas dans ta meilleure forme, pas comme avec Djamila…
Je lui souris.
Il grimaça avant de souffler un rire, puis passa ses doigts dans sa chevelure humide.
— Merde.
Puis, comme un éclair dans son esprit, il ajouta en me fixant avec une lueur plus espiègle :
— Et donc, c'est toi qui m'as… déshabillé ?
Je gardai mon calme, jouant l'indifférence absolue.
— Bah ouais. À moins que tu veuilles dormir en tenue trempée de vin ?
Il se frotta le visage, lâchant un soupir exagéré.
— Bon sang, j'ai dû être un sacré spectacle…
Je haussai une épaule, amusé.
— T'as été plus facile à gérer que Madeleine pompette, ça c'est sûr.
Il éclata de rire, avant de poser sur moi un regard un brin coquin.
— Ouais, enfin… Elle devait quand même être plus à agréable mater que moi.
Je gardai mon sourire neutre, mais mon esprit, lui, repensait encore à l'image indélébile de son corps nu, abandonné sur son lit.
— T'as des atouts différents, frère.
Il partit hilare, en levant les yeux au ciel :
— Ouais, bien sûr… pas sûr que mes formes soient aussi aguichantes.
Je ne répondis rien, me contentant de sourire en coin, les souvenirs de la nuit passée encore gravés dans mon esprit.
Le « serveur-jardinier-homme de lit » arriva avec légèreté, déposant le plateau avec élégance, mais son regard, lui, semblait fixé ailleurs. Il ne quittait pas Peter des yeux. Un regard rivé sur lui, un sourire poli, mais une insistance troublante.
Je le remarquai immédiatement.
Mon ami, lui, trop absorbé par sa faim et son réveil, ne se rendit compte de rien.
Il attire un morceau de pain, puis sans transition, il lâcha d'un ton sec :
— Putain, j'arrive pas à penser à autre chose.
Je levai les yeux vers lui.
— L'affaire de cette nuit ?
Il grogna, son regard s’assombrissant.
—Ouais. Rien que d'imaginer ce type en train de me mater à poil… de me frôler…
— Je t’(ai bien vu à poil, moi…
— Ah pardon ! Je m’ecuse mais toi tu es mon frère, c’est pas pareil ! On s’est même tenu la queue ! Mais ça, ça se fait entre frère. Enfin je suppose car je n’en ai pas.
— Si… Moi !
— Alors toi aussi alors !
— C’est vrai ! Et un putain de frère ! Maos si on était de la même famille, j’aurai peut-être la même bite que toi.
— Ou… L’inverse !
Il rigola de bon cœur.
— Oui, c’est vrai, t’aurais pas été avantagé…
Puis, il fronça ses sourcils, comme exaspéré , et posa son café avec un peu trop de force sur la table.
— Ça me rend dingue.
Je haussai les épaules, cherchant à calmer le jeu sans minimiser sa colère .
— Je comprends, frère. C'est pas agréable, c'est clair.
Mais il n'en démordait pas.
— Putain, tu vas pas me dire que j'ai tort !
Il planta ses yeux dans les miens, une lueur brûlante de certitude .
— Tu crois que j'ai rêvé, c'est ça ?
Je gardai mon calme, décidé à ne pas me laisser entraîner dans la tempête.
— Je dis juste que t'étais bourré… et que dans cet état, l'esprit peut parfois embrouiller les choses.
Il fronça les sourcils, frustré.
— J'étais bourré, ouais. Mais je crois pas avoir rêvé.
Il se gratta à nouveau la tête, cherchant les bons mots, cherchant à comprendre ce qui l'avait réellement réalisé.
— J'avais pas toute ma tête… mais je l'ai senti.
Il se tut un instant, le regard perdu dans sa tasse.
Moi, je restai toujours silencieux. Parce que je savais qu'une partie de ce qu'il disait était vraie. Mais pas nécessairement celle qu'il croyait. Je profitai de l’instant, alors qu'il fixait toujours sa tasse, le regard sombre , pour glisser, d'un ton plus mesuré :
— Tu sais, j'ai eu une conversation avec le patron ce matin…
Il relève la tête immédiatement, plissant légèrement les yeux.
— Ah oui ? Et alors ?
— Rien de spécial… Disons qu'il m'a fait comprendre que ce genre d'histoires, il n'aima ...
... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite
Ce site est réservé à un public MAJEUR. Il contient des images et textes à caractère sexuel qui peuvent choquer certaines sensibilités. Merci de quitter si vous êtes mineur(e).
U.S.C. 2257 Record Keeping Requirements Compliance Statement
Oui, j'ai + de 18 ans ! Non, je suis mineur