Cela faisait un moment que je l'avais repérée, mais impossible de la croiser vraiment. A chaque fois je partais quand elle arrivait, ou l'inverse. Mais aujourd'hui, elle est là. A quelques foulées devant moi. Quelques belles foulées, aériennes et pourtant puissantes. Restait à me rapprocher discrètement, sans avoir l'air de la suivre. Mais ce que je voulais vraiment, c'était la voir en face, croiser son regard peut-être.
Pour l'instant, je suis derrière elle. Mince, ou plutôt élancée. La peau cuivrée, rehaussée par la lumière du soleil rasant de cette fin de journée douce d'un été finissant. A peine (dés)habillée par une tenue de sport de la même couleur que sa peau pain d'épice. Elle porte un short, très court. Et très moulant. Qui dévoile largement le haut de ses cuisses, pour ne pas dire la naissance de ses fesses, rondes et bien galbées. En fait, je ne me demande si c'est un short ou une jupe short. On verra plus tard.
Je suis encoreun peu loin, et j'accélère doucement pour la rattraper. Le temps d'admirer ses jambes couleurs pain d'épices, musclées et fuselées. A la faveur d'un tronc d'arbre en travers de la piste qu'elle saute avec légèreté, je peux constater qu'elle porte bien une jupe très moulante faite de je ne sais quel tissu élastique. Le saut l'a quand même fait légèrement remonter. Assez pour dévoiler ses fesses un peu plus haut et me permettre de supposer ... qu'elle ne porte rien en dessous. C'était fugace, et délicieux.
J'ai hâte de voir si l'endroit vaut l'envers, mais je n'ai pas non plus envie de la doubler et me retourner pour mater. D'abord, ça ne durerait pas assez longtemps, et puis, c'est grossier.
Je connais assez bien l'endroit pour savoir qu'un chemin en sous-bois longe la piste que nous suivons. Je vais pouvoir le prendre un peu plus loin. Il me faut accélérer de nouveau pour la doubler. D'abord parce que c'est manifestement une fille entraînée. Son allure le prouve. Mais aussi parce que le terrain est un peu plus sauvage. Heureusement, il n'y a pas trop d'embûche et je peux surveiller régulièrement la piste en bordure du bois. Quelques centaines de mètres plus loin, je vais pouvoir revenir dessus en ayant pris assez d'avance. Et en ralentissant l'allure. Pour prendre le temps. De la voir arriver. Une gazelle ? Non, trop fragile. Elle a une allure féline. Un corps tonique, des épaules droites qui soutiennent une poitrine généreuse. Plus elle approche, plus elle se dévoile. C'est bien une jupe qu'elle porte. Tenue plutôt incongrue vu le lieu, et l’activité...
Taille basse, laissant voir un ventre plat mais musclé. Son haut est aussi moulant que sa jupe, de sorte qu'il ne pourrait cacher la présence d'un quelconque tissu en dessous. Pas de soutien gorge, donc. D'ailleurs, la caresse du tissu ne doit pas laisser indifférents les seins de la dame. Ses tétons pointent furieusement dessous. Cette absence bienvenue laisse entrevoir des seins fermes et bien ronds, que souligne s'il en était besoin une taille fine au dessus de hanches bien marquées.
Encore plus près je peux détailler ses traits. Son visage reflète une belle sérénité dans l'effort. Pas de trace de souffrance. Souffle régulier. Le mien a plutôt tendance a s'accélérer, mais ce n'est pas à cause de l'effort. J'ai le temps de voir ses yeux verts, en amandes, et ses pommettes hautes. Ses cheveux châtains teintés de reflets roux, attachés haut, en une queue de cheval bien fournie laissent deviner une chevelure abondante.
Lumineuse. Elle est lumineuse et féline. Sauvage. Quelque chose d'animal et sensuel se dégage d'elle. Et j'ai vraiment envie d'en savoir plus. Sans rien brusquer pour autant.
Comme je la regardai franchement au moment de la croiser, son regard a soutenu le mien. Et elle m'a rendu le sourire que je lui adressai. Est-ce le simple salut d'un coureur à un autre, ou autre chose, comme une invitation. Je refais donc un tour, espérant la croiser de nouveau. Au fil du tour, la tension monte. Je ne la vois pas. Arrivé là où je l'avais croisée, il me faut me rendre à l'évidence. Elle n'est plus là. Ou alors, elle est repartie en sens inverse. Une sorte de jeu. Je fais donc demi-tour, et repars lentement. Mais là encore je ne peux que constater son absence. Je me décide donc à rentrer en traversant le bois par un chemin qui coupe à travers. J'y pénètre lentement, pour profiter de la douceur qui m'enveloppe après la chaleur qui règne sur la piste. La lumière diminue à mesure que je m'enfonce, et que le feuillage devient plus dense. C'est à peine si je l'aperçois dans la pénombre du sous-bois. A quelques mètre du chemin, dans une minuscule clairière. Elle est allongée sur l'herbe, une jambe dressée à l'équerre. C'est une sportive accomplie qui n'oublie pas de s'étirer après l'effort. Je profite un instant du spectacle qui m'est offert. Sans bouger. Enfin presque. Le bruit d'une branche qui craque lui fait tourner la tête. Elle s'assoie et m'invite du regard. C'est discret, mais irrésistible. Je sens une vague de chaleur monter en moi à mesure que je m'approche. Elle a libéré ses cheveux. Une chevelure abondante qui ondule jusque sur ses épaules.
Sans un mot, je l'accompagne dans ses exercices d'étirements que je connais bien. Face à elle, son regard me guide, magnétique. Difficile d'en détacher mes yeux, alors que j'ai très envie d'admirer son corps. J'ai heureusement assez de recul pour voir les muscles de ses cuisses jouer avec souplesse, et sa "jupe" qui ne cache plus grand chose sans que cela la gêne plus que ça. C'est fugace, cependant il semblerait bien que ma gazelle ait la peau très lisse, très haut entre ses cuisses.
Mais je m'égare. Pas question de brûler les étapes, l'animal semble sauvage, et ce n'est clairement pas moi qui maîtrise la situation. Ça n'est pas pour me déplaire. D'autant qu'elle me fait une proposition, d'une voix chaude, légèrement voilée :
"Chacun part de son côté, et ... si on se retrouve au départ de la piste, alors chacun exprimera en même temps ce dont il a envie. Si nos envies n'ont rien à voir, alors chacun s'engage à repartir de son côté. Dans le cas contraire, notre imagination fera le reste. Rendez-vous d'ici 10mn au plus tard. Personne n'attends au delà."
Elle a dit ça d'un souffle, sans me lâcher du regard. Et puis elle est partie, en petites foulées tranquilles, sans un regard vers moi. Je l'ai regardée s'éloigner, comme dans un rêve, un peu hébété. Il a fallu que je me secoue pour me diriger à mon tour vers notre éventuel rendez-vous. Attente insoutenable. Je n'ai pu m'empêcher de courir à une allure soutenue, fébrile. Je savais déjà ce dont j'avais envie. Mais quand je suis arrivé, il n'y avait personne. Je sombrai dans la déception, lorsque je l'ai vue apparaître au bout d'un temps qui m'a paru infini, alors qu'il n'avait pas dû s'écouler plus d'une poignée de minutes. De fait, cela faisait presque 10mn que nous nous étions séparé.
Un sourire discret et énigmatique se dessinait sur ses lèvres, tandis qu'elle s'approchait de moi d'une démarche souple mais décidée. Un coup d'oeil appuyé vers sa montre m'indiquait clairement qu'elle avait joué avec le temps...ou avec moi, comme un chat joue avec une souris.
Elle s'est arrêtée devant moi, presque à me toucher. Puis elle a de nouveau vissé ses yeux dans les miens. Levant la main, elle a silencieusement compter jusqu'à trois. Son bras est retombé. Nos voix se sont mêlées.
"Se doucher, et se masser l'un l'autre"
"Prendre un bain ensemble, puis se détendre avec des massages"
C'était pratiquement la même chose. Ni l'un ni l'autre n'avait sans doute envie de relever la petite différence entre les deux propositions.
Et c'est elle qui m'a pris la main et m'a entrainé vers sa voiture. Une petite sportive. Un cabriolet nerveux et racé. Elle avait une conduite rapide etsouple. Des trajectoires élégantes. On est assez vite arrivé devant une maison ancienne, en pierre. Elle a garé la voiture devant et m'a invité à entrer. D'un regard. Devant la maison, une pelouse un peu sauvage. Quelques arbres. La maison est une ancienne batisse en pierre, retapée avec goût. Sans tape à l'oeil. Pas de crépi. Des pierres brunes à la lumière du soleil couchant. Les fenêtres sont encadrées de volets en bois, mis clos, teints d'une lasure vert pastel. Une vigne vierge cours sur une partie du mur et de l'angle de la maison. Sur l'autre pignon aussi sans doute. Mais je n'ai pas le temps de tout détailler. Il y a un étage aussi. Mon inconnue m'ouvre la porte et m'attire contre elle. Je sens sa poitrine contre mon corps. Je sens sa chaleur. J'ai à peine le temps d'esquisser un geste pour la prendre par la taille qu'elle m'entraîne à l'intérieur. Clair obscur. Mur de bois et de pierres apparentes. Sol de tomettes brunes, quadrillé de bardeaux de bois. Couleurs chaudes, ambiance douce.
Elle passe devant moi, me prend par la main. D'abord une caresse, puis sa main se referme tandis qu'elle m'emmène vers une porte sous l'escalier. C'est la salle de bain. Vaste, confortable, carrelée de blanc. Une grande glace occupe le mur du fond. Pas de baignoire, mais une douche à l'italienne. A même le sol, fait de galet aplanis.
Avant de refermer la porte, elle met en route un lecteur de musiq ...
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