Je roulais sur l'A43 en direction de Lyon, profitant de la fraîcheur de la soirée après une journée passée à Chambéry. Mon compagnon, Thomas, m'accompagnait, et nous échangions des anecdotes pour passer le temps. Thomas, bisexuel et toujours ouvert aux nouvelles expériences, me regardait avec son sourire malicieux habituel. Nous avions déjà partagé des moments passionnés ensemble, mais ce soir-là, une surprise nous attendait.
Nous décidâmes de faire une pause sur l'aire de Coirannes, près de Bourgoin. Après avoir garé la voiture, nous nous dirigeâmes vers la zone de repos pour nous dégourdir les jambes. L'air frais de la nuit et le calme environnant créaient une ambiance agréable et détendue. En marchant, nous croisâmes deux routiers, Jean et Marc, qui semblaient également profiter de la pause.

Jean, grand et robuste, avait un sourire chaleureux, tandis que Marc, plus mince mais tout aussi charismatique, nous salua d'un signe de tête. "Bonsoir les gars, belle nuit pour voyager, non ?" lança Jean, sa voix résonnant dans le silence de l'aire de repos.

"Oui, parfait pour une pause," répondit Thomas avec un sourire. "Vous aussi, en route pour Lyon ?"

"Exactement," répondit Marc, son regard se posant sur moi avec une curiosité qui ne m'échappa pas. "C'est rare de croiser des gens à cette heure."

Les présentations faites, la conversation continua sur des sujets divers, et rapidement, une complicité s'installa entre nous. Jean et Marc semblaient apprécier notre compagnie, et la discussion devint de plus en plus légère et enjouée. Je remarquai que Thomas et Marc échangeaient des regards de plus en plus appuyés, et une tension palpable commençait à s'installer.

"On a une bouteille de vin dans le camion," proposa Jean. "Ça vous dit de partager un verre avant de reprendre la route ?"

Thomas et moi échangions un regard complice avant d'accepter l'invitation. Nous suivîmes Jean et Marc jusqu'à leur camion, où ils avaient aménagé un petit espace confortable à l'arrière. Après avoir ouvert la bouteille et trinqué, l'atmosphère devint plus intime et détendue. Les discussions prirent rapidement une tournure plus personnelle et suggestive. Thomas, toujours aventureux, glissa sa main dans la mienne et murmura à mon oreille. "Je crois que Marc est intéressé par nous deux. Qu'est-ce que tu en dis ?"

Mon cœur battait plus vite, excité par l'idée. "Allons-y," répondis-je avec un sourire.

Thomas se tourna alors vers Marc, lui lançant un regard invitant. "Tu sembles intéressé, Marc. Pourquoi ne pas nous rejoindre ?"

Marc sourit, visiblement ravi par la proposition. Jean, non moins intéressé, se rapprocha également ...

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