Au soir nous nous rendîmes à notre cabane , dans l' âtre de la cheminé , nous fimes un feu au dehors un froid Sibérien sévissait .
A même le sol sur un lit de fortune nous nous allongeames près de ce feu afin
d' y trouver de sa chaleur radiante , nous étions frigorifiés , mais sur cette couverture nos corps nus se sont rapprochés ainsi , nous avons pu trouver la
la tiédeur s' il en est ardente qui nous faisait défaut .
Nous ne parlions pas , nous étions réunis nos regards captivés étaient figés sur ce feu , avec ses crépitements donnant une impression de confort dans
ce décor misérable .
Les flammes animaient nos visages , rendant nos yeux étincelants , nous ne nous lassions de contempler ce spectacle animé , qui peu à peu , notre
étreinte s' en trouva plus lascive plus confortable desserrant ainsi notre corps
à corps qui ,tout à l'heure était à la recherche d' une source calorifique ,main-
tenant plus naturel et suave mais toujours l' un sur l'autre .
Ce logis prenait vie devenait plus beau , les objets justifiaient leur nécessité .

Nous avions découvert ce lieu aux jours meilleurs lorsque nous fîmes con-
naissance . une sorte de chalet en bois rudimentaire , pour un garde fores-
tier autrefois , il était abandonné et , c' est là dans ce lieu désert au détour
d' un orage violent que nous y entrâmes la première fois , afin de s'abriter
d' une ^pluie d'été violente .

Nous étions s trempés rincés mouillés , au sec nous décidâmes de nous
dévêtir , mis à nu , notre passion de l'un pour l'autre débuta .
En s'essuyant mutuellement nous rapprochant inévitablement nos mains
essuyaient le corps de l'autre , bientôt nous buvions l'eau de cette pluie
qui ruisselait à coups de langues , elle avait un pris gout salée par l'addition
d' avec la sueur naturelle .
A ce jeu de lapements incessants , nos bouches se sont assemblées mélangeant nos salives de là , nos corps cherchaient et qui eut pour effet
que nous nous donnâmes l' un à l' autre à même ce sol brut et sale , comme
deux animaux sauvages en rut ; dans un combat éveillant l' énergie qui en nous s'épanouissait mordante , happante en quête de la jouissance animale .
Aux assauts de mesurer respectivement sa force sur l' autre .
La tête tenue prisonnière comme dans un étau entre les cuisses puissantes
de l'assaillant ; po ...

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