Le vendredi suivant, Pat veut qu'on retourne au Shanghai.
- t'es fou? Tu veux que je me tape la honte?
- pourquoi? S'il le faut, personne n'a parlé!
- en plus c'est trop cher.
- on prend le verre gratuit et on en paye un et c'est bon!
- tu veux passer la soirée avec juste 2 verres! C'est ça!
Pendant 3 ou 4 semaines, il me fait la même demande que je refuse.
Un samedi, on va dans sa chambre. Il y a ses parents, donc calmos!
- regarde ce que j'ai trouvé!
Une invitation pour 2 avec 2 verres offerts.
- où t'as trouvé ça?
Je regarde bien.
Réservé aux + de 18 ans.
La date limite est le dimanche d'après.
- ouais, le premier verre est gratuit, mais après!
Il sont une boîte de biscuits. Il avait un peu plus de 200 francs.
Je calcule, il y en a pour 5 verres chacun.
- tu sais que le dernier bus est à minuit?
- ouais et alors?
- ça ferme à 7 heures, on a pas assez pour tenir jusqu'à là! Et plus question de rentrer en stop!
- t'as pas un peu de sous?
- 100 balles, à tout casser!
Il réfléchit.
- avec ton argent on peut rentrer en taxi!
- tu penses à tout!
Je pense que je vais devoir me cacher de honte.
Mais c'est plus qu'un ami, ça me fait chier de le décevoir.
Si en plus je peux finir au lit avec le métis!
- à quelle heure on y va?
Il m'attrape par le cou et me fait une grosse bise sur la joue.
Un peu avant 22 heures, on se présente.
Le guichetier nous échange l'invitation contre 2 tickets et on va au bar.
Moins d'une demie heure après, on me tape sur l'épaule.
Je me retourne et je vois le métis.
Je lui tends la main en souriant.
- on peut se faire la bise, non?
Il n'attend pas ma réponse et me claque 2 bises, ainsi qu'à Pat.
On est un peu serré question budget, mais on lui on lui offre un verre.
- attendez, le premier est gratuit!.
- on vous voit plus!
- c'est un peu cher, ici. On est pas riche.
- vous travaillez pas?
- on est au lycée! Pourquoi? Tu travailles, toi?
On discute comme on peut, avec la musique à fond dans les oreilles, en buvant 2 autres verres.
Vient le moment de la danse du tapis. Au bout de quelques minutes, Patrick est invité. Tu parles! Il est tellement mignon!
A son tour, il m'invite.
Je ne sais pas ce qu'il nous a pris, on se roule une longue galoche sous les holà et les applaudissements.
Je ne sais pas qui choisir, je repère mon métis.
Qui me fait pareil. Je le laisse se démerder pour la suite.
Il nous rejoint au comptoir quand le tapis est rangé.
Le gars qui a invité Patrick nous offre une tournée et s'incruste.
On finit notre verre et mon métis commande une bouteille de whisky.
Il a dû pognon lui! Mais c'est vrai que beaucoup font pareil.
Après 3 verres, je remarque que la main du gars se pose souvent sur la cuisse de Patrick qui ne réagit pas. Ça peut arriver sans arrière pensée. Mais !!!! Ici !!!!
La bouteille presque vide, le gars nous dit:
- on s'entend pas ici, on va au salon?
Le métis:
- tu payes la bouteille?
- bien sûr!
Il demande une bouteille et une bougie. Patrick me fait signe de rapprocher.
- pourquoi une bougie?
En même temps qu'il me parle, je vois le métis s'adresser au barman. Je n'entends pas, mais je vois 2 petits sachets glisser dans sa main.
On s'assied sur les longs fauteuils, il pose la bouteille et la bougie sur une petite table ronde, et allume la bougie.
On rigole facilement grâce au whisky et on se lache.
Mon métis me roule une longue galoche. Je me laisse faire à peine gêné.
Je m'aperçois que Patrick est pris en charge. Une main qui lui caresse les cheveux, derrière la nuque.
Je commence à être émoustillé.
Je me tourne vers mon métis.
- tu vas pas faire le con ici.
- on va chez moi?
De l'autre côté de Toulouse. C'est pas bon.
L'autre gars habite chez ses parents.
On continue à boire, discuter, rigoler.
Et nous faire palucher.
Patrick se colle à mon oreille.
- il veut m'amener à l'hôtel.
- t'es fou? Tu restes avec moi.
Quelques secondes après.
- il connaît le gars de l'hôtel. Il ne dira rien si on prend une chambre à 4!
C'est pas trop loin, 10 minutes à pied.
On continue à boire et mon black me chauffe trop.
- fais pas le con! Pas ici!
- on va à l'hôtel, le mec je le connais.
Mon ami me tire par la main.
- allez, viens.
Le métis fait pareil.
On arrive dans un hôtel minable.
La chambre pas mieux, un lit à 2 places.
Un lit pour 4?
Une rasade de whisky pour se donner du courage et je me jette sur les lèvres de mon métis qui m'allonge sur le lit.
Je sent les 2 autres faire pareil.
Pendant qu'il me galoche, je le sens me défaire le pantalon, je l'aide à peine en soulevant mon bassin. Le caleçon suit le même chemin.
Il fait pareil pour lui.
Les voisins font de même.
J'ai déjà vu Pat se taper David. Je sais qu'il s'est fait prendre par un mec le mois dernier pendant que je me faisais démonter par le métis.
Mais je ne l'ai jamais vu se faire enculer par un autre mec que moi.
Tout d'un coup je me rappelle du serpent qui traine entre les jambes de celui qui est sur mon ventre.
- t'as de la vaseline?
Même si c'est négatif, j'ai trop envie.
Il attrape son pantalon et en sort les 2 sachets et ...

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