Ce fut un choc quand ma mère m’annonça qu’elle fréquentait un homme. Depuis quelques temps, elle avait un peu changé. Elle se montrait parfois rêveuse, faisait plus attention à son allure, s’absentait plus souvent de la maison. Le divorce d’avec mon père datait de quatre ans. C’était dans l’ordre des choses que, dépassant à peine quarante ans, elle envisage une nouvelle vie.
N’empêche, j’eu du mal à encaisser le coup. Peut-être parce que j’étais moi-même mal dans ma peau. A vingt-quatre ans, j’enchainais les petits boulots, je rêvais d’indépendance sans y parvenir.
Gendarme à la retraite, Robert était chef des achats dans une grande surface de bricolage. J’imaginais le bauf Maman avec un bauf ! Un bauf qui allait passer le week end avec nous !
Ce samedi matin, en ouvrant la porte, autre choc ! Robert, un grand brun velu dans la cinquantaine, mâchoire carrée, nez droit, yeux sombre qui plongent dans les miens tandis qu’il me broie la main en la serrant. Tout le contraire de papa, et de moi, minces châtains aux yeux clairs.
Amour de l’uniforme ou désir de faire bonne impression, Robert porte un costume gris sur une chemise bleu ciel, sans cravate toutefois, et le col ouvert sur un torse poilu. Ses grands pieds, du quarante-cinq au moins, sont emprisonnés dans des mocassins de cuir souple. Nous sommes au mois d’août. Il doit atrocement transpirer dans ses chaussures et ses chaussettes noires. Je m’imagine les sniffer et ça m’excite.
Maman s’écrie « Robert ! Tu vas mourir de chaud habillé ainsi. D’autant que nous allons déjeuner sur la terrasse. Heureusement qu’elle est à l’ombre. »
Un moment après, nous déjeunons et Robert, qui est en face de moi, transpire à grosses gouttes.
Ma mère doit insister pour qu’il se mette à l’aise. Finalement, il enlève sa veste, qu’il met sur le dossier de sa chaise. « C’est vrais chérie, je suis mieux comme ça. » Ca me choque qu’il appelle ma mère « chérie ». Il essaie de faire ami ami avec moi. Mais nous n’avons pas d’intérêts communs, donc le dialogue est plutôt limité.
A la fin du repas, il se lève pour aider ma mère à débarrasser la table, mais elle refuse. « Va plutôt te reposer dans le salon, il y fait plus frais. Mario, conduit le. »
Dans le salon, Robert s’installe dans un fauteuil, il transpire toujours autant. Sa chemise en est mouillée. De la cuisine la voix de ma mère « Robert met toi à l’aise. Tu peux faire un petit somme. J’en ai pour un bon moment. »
Robert me regarde d’un air interrogateur. Je lui apporte un coussin que je lui cale sous la tête. Puis soulevant ses jambes par les chevilles je les étends sur la table basse. Robert se laisse faire sans dire un mot. Mais quand je lui enlève ses mocassins il réagit « Qu’est ce tu fais ? »
« Tu seras mieux. Ces chaussures te serrent trop. Ils sont brûlants » Je me mets à lui masser les pieds. C’est vrais qu’ils sont chauds ces pieds ! Et odoriférants ! Quel délice !
De la cuisine la voix de ma mère « Ça va les garçons ? Que faites-vous ? »
Je réponds «Je lui masse les pieds »
Ma mère approuve « Laisse toi faire Robert, c’est très agréable, Marco a un don pour ça.
Robert se laisse faire, mais il a comme une hésitation quand je m’accroupie pour frotter mon visage sur la plante de ses pieds. Je murmure « Détend toi Robert, je vais les rafraichir »
Promener ma bouche et mon nez sur la plante de ces grands pieds moites déclenche en moi une vive excitation. Quel plaisir ce parfum de cuir et de transpiration, ce gout de pieds que je sens en léchant les chaussettes humides !
Robert ne réagit pas. Quand je lève mes yeux vers lui, il me rend un regard avec juste une petite lueur de surprise.
Mais quand je retire ses chaussettes et que je me mets à activer ma langue entre ces orteils, il murmure d’une voix étranglée « Mais, tu fais quoi ? »
« Je les rafraichis. Tu n’aimes pas ? »
« Heu, vas- y »
Après une petite séance de lèche, je prends un de ses gros orteils entre mes lèvres et je l’enfonce dans ma bouche. Je suce goulûment ce bonbon en le titillant de la langue, comme je ferais pour un gland.
En fait, j’ai une folle envie de sa queue à présent. Mais Robert va-t-il comprendre ?
Je commen ...
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