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Plongée sur Hyères 7

Publié par : pierre49590 le 19/10/2025
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Merci à toi, lecteur pour ta fidélité et tes notes.
Il grogna, ses coups de reins devinrent plus profonds, plus rapides. Je sentais son sexe gonfler encore en moi, frotter contre ma prostate, un feu brûlant se répandait dans tout mon bas-ventre. Mon souffle s’accéléra, mes abdominaux se contractèrent sous la violence de la sensation. D’une main tremblante, je glissai mes doigts jusqu’à mon sexe. Je l’enserrai à la base, le sentant dur et brûlant contre ma paume, puis je le caressai en longues pressions lentes, remontant jusqu’au gland gonflé, l’enduisant de la moiteur déjà abondante qui coulait de son orifice.
Chaque mouvement de ma main me faisait haleter plus fort. Je sentais mon gland frissonner sous mes doigts, hypersensible, prêt à éclater. Mon bassin se mit à onduler en rythme, mes hanches cherchant à la fois ses coups de reins profonds et la friction de ma paume. Des vagues de chaleur et de plaisir violent montaient le long de ma colonne, se répandaient dans tout mon corps comme un éclair liquide. Mes cuisses tremblaient, mes talons glissaient sur le drap, mes reins se creusaient à chaque poussée.
Je fermai les yeux, sentant ma bouche s’ouvrir sur un gémissement rauque. Mon sexe pulsait dans ma main, je sentais la tension monter, devenir insoutenable, comme si toute ma force vitale se concentrait là, dans cette verge gonflée, palpitante, prête à exploser.
Puis la vague arriva. Brutale, dévastatrice. Un cri brisé m’échappa tandis que mon corps se cambrait violemment, mon sexe éjecta ma semence en jets chauds et épais qui jaillirent sur mon ventre, mon torse, jusqu’à son épaule. La décharge me traversa tout entier, secouant mes cuisses, mes bras, mon dos, jusqu’à mes doigts crispés sur ses épaules. Je restai tendu ainsi, figé dans la jouissance, mes muscles contractés à l’extrême, jusqu’à ce que la vague reflue, me laissant pantelant et vidé sous lui.
- Regarde-moi… ordonna-t-il d’une voix rauque. Regarde-moi pendant que tu jouis…
Je plantai mes yeux dans les siens, le corps secoué de tremblements. La vague monta, monta, jusqu’à exploser en un éclair blanc. Je poussai un cri brisé, mon dos se cambra violemment, mon sexe pulsa dans ma main, projetant ma semence sur mon ventre et contre son torse brûlant. Mon corps tout entier se tendit, crispé autour de lui, l’enfermant dans ma jouissance.
Il gémit, ferma les yeux, et dans un dernier coup de reins puissant, il jouit en moi. Je le sentis palpiter profondément, déverser sa chaleur par vagues brûlantes. Ses muscles se tendirent, son souffle se bloqua un instant, puis il retomba sur moi, tremblant, haletant, le front contre mon cou.
Nous restâmes ainsi, immobiles, nos corps moites et emmêlés, le souffle court, nos cœurs battant à l’unisson. Il posa un baiser sur ma gorge, un baiser doux, lent, avant de murmurer d’une voix éteinte mais pleine d’une paix profonde :
- Je t’aime… putain… je t’aime…
Je sentis mes larmes couler, silencieuses. Je refermai mes bras autour de lui, le serrai fort contre moi, et je sus qu’à cet instant, je n’avais plus peur. Plus honte. J’étais exactement là où je devais être.

Je m’éveillai d’un coup, comme arraché au sommeil. Un rai de lumière glissait à travers le store mal fermé et dessinait une bande blanche sur le drap froissé. Je restai immobile un instant, la tête tournée vers la fenêtre, le cœur battant trop fort, sans comprendre pourquoi. Puis je me retournai. Le lit était vide.
Je restai figé, les yeux fixés sur l’empreinte encore visible de son corps sur le drap. L’oreiller portait la trace de sa tête, et plus bas, le drap était encore creusé là où il s’était couché contre moi. Je posai ma main sur le tissu, il était tiède. Il n’était pas parti depuis longtemps.
Mais parti quand même.
Une douleur sourde me traversa la poitrine. Et s’il avait eu peur ? S’il avait regretté ? Et si ce que je lui avais dit, cette nuit, n’avait pas suffi ? Peut-être qu’il s’était réveillé et qu’il m’avait vu autrement… Qu’il s’était dit que tout ça n’était qu’une erreur, qu’un écart sans lendemain… Peut-être qu’il était parti pour ne plus revenir.
Je sentis mon ventre se nouer, une angoisse brutale me remonter à la gorge. Mes mains tremblaient sur le drap. Je restai assis un moment, nu, les jambes repliées contre moi, la tête entre mes bras. Tout se mélangeait : la peur, la honte, la brûlure de son absence encore fraîche sur ma peau. Puis, lentement, la réalité revint.
Je me rappelai. Leilo travaillait comme stagiaire au club de plongée. Chaque matin, il partait tôt, avant sept heures, pour préparer le matériel : rincer les détendeurs, vérifier les bouteilles, charger les blocs sur le bateau. Un ancien petit chalutier reconverti en navire de plongée. Je l’avais vu, amarré au ponton du port, sa coque blanche et bleue écaillée, son nom peint en lettres effacées sur la proue.
Et puis… moi aussi j’y allais, chaque matin. J’étais leur moniteur. C’était moi qui vérifiais son équipement, comme celui de tous ceux de ma palanquée. Je contrôlais son gilet, son détendeur, ses sangles, je palpais ses poches de lest pour vérifier l’équilibrage avant la bascule arrière. Sous l’eau, je plongeais en tête, mais je me retournais toujours pour le regarder. Je connaissais ses gestes, son rythme, ses petites hésitations. Je savais comment il tenait son mano contre son ventre pour vérifier sa pression, comment il posait sa main sur la bouteille de son binôme avant la descente, pour vérifier qu’il était prêt.
Je fermai les yeux. Une vague de soulagement m’envahit, presque douloureuse. Bien sûr qu’il n’était pas parti. Il n’avait pas fui. Il était simplement parti travailler, comme chaque matin. Sa vie continuait, ses gestes, ses habitudes. Et aujourd’hui, moi aussi j’irais. J’irais le retrouver sur le bateau, sentir le tangage sous mes pieds, entendre le cliquetis des bouteilles qu’on charge sur le pont, respirer l’odeur de sel et de gasoil chaud. J’irais le retrouver là où je l’avais toujours connu : dans l’eau, entre deux mondes, là où tout était plus simple.
Je restai assis un moment, à fixer l’empreinte de son corps sur le drap. Puis je me levai et partis prendre ma douche, en me disant qu’aujourd’hui, je plongerais encore avec lui. Et que, pour la première fois depuis longtemps, cette idée ne me faisait plus peur.
Je descendis sur le quai un peu avant huit heures. L’air sentait déjà le sel, la vieille algue sèche et le gasoil tiède des bateaux qui ronronnaient au mouillage. Je reconnus tout de suite le chalutier reconverti. Son nom, peint en lettres blanches presque effacées, se devinait encore sur la proue. Des bouteilles de plongée étaient alignées à l’arrière, prêtes à être embarquées. On entendait le choc mat des blocs qu’on posait sur le pont, et les rires étouffés des plongeurs qui s’équipaient.
Je montai à bord d’un pas assuré. Comme chaque matin, je saluai l’équipage d’un signe de tête, distribuant aux stagiaires et aux plongeurs mes bonjours brefs et graves. J’aperçus Leilo, accroupi près du compresseur, en train de vérifier un détendeur. Il leva la tête en m’entendant arriver.
Nos regards se croisèrent. Il eut un léger sursaut, comme si ma présence l’avait surpris. Son visage s’illumina d’un sourire rapide, qu’il réprima aussitôt. Je m’approchai de lui. Devant tout le monde, je tendis la main. Il la saisit. Je serrai sa main très fort, plus fort que nécessaire, d’une poigne virile, presque brutale. Il soutint la pression sans ciller. Ses yeux brillaient d’une lueur étrange. Moi, au fond, j’avais juste envie de le prendre contre moi, de le sentir, de respirer son odeur encore salée de la veille, de l’embrasser longuement en plein soleil. Mais je ne fis rien. Je relâchai sa main d’un coup sec.
- Ça va ? dis-je simplement.
- Oui… chef, répondit-il, la voix neutre, sans me quitter des yeux.
Je détournai le regard, le cœur battant trop fort, et partis faire mon briefing auprès du groupe. Le bateau démarra peu après, vrombissant dans le port avant de s’élancer vers le large. La mer était calme ce matin-là, d’un bleu presque laiteux sous la lumière déjà dure de juillet. Le trajet durerait trente minutes jusqu’au site.
Je m’assis à l’avant, laissant le vent du large me fouetter le visage. Mais je ne pouvais m’empêcher de le regarder. Il s’affairait près des blocs, vérifiant les embouts, rangeant les sangles, essuyant la buée sur les masques avec son chiffon humide. Je l’observais avec un autre regard, un regard qui n’était plus celui du moniteur sûr de lui et distant, mais celui d’un homme qui savait désormais ce corps sous la surface.
Il portait un bermuda de bain blanc, en toile de voile fine, légèrement froissée. Un short sage, plus long que son petit slip de la veille, celui qu’il portait lors de notre plongée nocturne. Mais sage… pas vraiment. Il lui allait trop près du corps, trop fin, moulant ses hanches et surtout sa taille, serré juste ce qu’il faut sous son nombril, très plaqué contre son pubis, épousant la ligne de ses obliques et s’ouvrant légèrement sur ses cuisses hâlées. Et là, sous l’élastique plat, ...

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