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Michel et Frédéric (3e partie)

Publié par : michel17600 le 02/08/2021

(Je remercie tous ceux qui ont bien voulu prendre quelques instants pour parcourir mes lignes. Je comprends que celles-ci ne soient pas du goût de tout le monde (une large minorité) mais je m'efforce d'apporter à mes mots, peut-être pas un style, du moins un certain agrément. C'est avec un plaisir certain que j'écris et si mes mots sont trop "soft" je n'y peux rien : chacun est comme il est et ce sont nos différences qui font nos richesses.
Bien à vous tous et... au plaisir de lire !


Cette répartie nette, pour moi sans équivoque, est bien plus qu'un souhait : elle est une invitation, une volonté. La violence de ma réaction doit être visible, je détourne mon regard et j'entends Frédéric dire dans mon dos :
- Tu sais, Michel, aujourd'hui n'est pas la première fois que je te vois. "
( Pourvu qu'il ne me dise pas qu'il m'a aperçu hier, le long des quais de la Loire...)
- Hier après-midi, je t'ai vu devant le théâtre, là, presque sous mes fenêtres. Tu regardais une affiche. Tu aimes la musique ? l'opéra ? "
Je suis soulagé et murmure un " Oui, beaucoup " qui le fait sourire. Il pose ses mains sur mes épaules en me forçant à me tourner vers lui.
- Allons, n'aie pas peur, je ne vais pas te manger, que diable ! Regarde-moi... là, voilà... Je te propose que l'on discute un peu, histoire de te " détendre " et pour que l'on fasse connaissance. Veux-tu ?
- Oui, tu as sans doute raison. "
Nous nous sommes posés sur le canapé, où chacun s'est approprié un accoudoir.Et nous avons parlé sagement, de tout et de rien ( un peu ) , de nous ( beaucoup ) . J'ai découvert un Frédéric sensible, joueur, attachant, un Frédéric avec qui je me suis senti à l'aise, avec qui, je le pressens, je vais adorer ce qui va immanquablement se passer... Tout en bavardant, il est allé chercher deux verres et un soda qu'il a sorti du réfrigérateur. Il nous a servis et est revenu s'asseoir contre moi, sa cuisse droite contre ma cuisse gauche.
- Alors, comme ça, tu m'avais remarqué hier et tu m'as reconnu aujourd'hui ? "
Ma question tient davantage de l'affirmation avec une forte nuance de curiosité. Je continue, en le taquinant :
- Ma parole, tu m'as suivi !
- Non, mais j'aurais très bien pu. Le hasard a fait que...
- Le hasard ?
- Non, pas que ! ... " Il pose son verre sur le guéridon bas devant nous pour avouer : " Tu me plais beaucoup, Michel. Je l'ai tout de suite ressenti. Tu dégages je ne sais quoi qui fait que tu es vite attachant. C'est toi, c'est moi... Je ne peux pas expliquer. "
Je reste sans voix à cet aveu surprenant. Jamais encore, dans mes si peu nombreuses aventures, quelqu'un m'a parlé de cette façon, avec cette spontanéité, cette sincérité... Mon regard est perdu dans celui de Frédéric, mes pensées s'affolent dans un univers de sensualité et je ne remarque même pas qu'il me débarrasse de mon verre que je n'ai pas fini pour passer son bras autour de mes épaules. Instinctivement, ma tête vient se loger dans ce creux hospitalier et tandis que d'une main il caresse mes cheveux, de l'autre il vient effleurer mon genou et remonte le long de ma cuisse, frôlement si tendre et doux que je frissonne de bien-être. Cette main sait se faire à la fois légère et câline, forte et ferme. A travers le tissu du jean, je sens les ongles, pourtant coupés courts, faire des dessins, des arabesques... Je ferme les yeux. La main cherche son chemin et la main va trouver son chemin.
Frédéric et moi sommes sensiblement vêtus de la même façon : un jean, une chemisette légère, des nus-pieds de cuir, ce qui nous donne à tous deux un air de frères en vacances. Nos deux têtes reposent maintenant l'une contre l'autre et c'est tout naturellement que je viens embrasser maladroitement mon ami sur les cheveux. Ils sont fins, délicatement parfumés. Lui, en se dégageant un peu, me surprend en déposant un baiser furtif sur mes lèvres qui s'entr'ouvrent pour mieux le recevoir. Il suçote ma lèvre inférieure et en suit le contour de sa langue qui a gardé le goût d'orange de notre soda. J'ouvre les yeux, Frédéric se lève et me tend les mains en m'invitant à faire de même. Elles sont belles, ces mains, elles sont faites pour caresser, pour éveiller les sens, pour donner du plaisir, pour aimer... Puis il me serre dans ses bras en me couvrant le visage de tous les baisers qu'il y peut déposer, de toute la tendresse dont je le sais capable ( ou coupable ? ) et maintenant c'est moi qui cherche sa bouche, ses lèvres, sa langue pour la mêler à la sienne en une frénésie sensuelle dont je ne savais pas que ce pouvait être aussi bon !
- Tu embrasses bien, pour un débutant ! on dirait que tu aimes... "
Pour toute réponse, je lui montre à nouveau que, oui, j'aime, j'adore !
Il a pris ma tête entre ses deux mains et il vient picorer de petits baisers vifs et légers sur mes lèvres, mon menton, remontant sur le bout du nez, des pommettes, des paupières... Je suis couvert de ses baisers, j'étouffe sous leur emprise coquine et mon sexe se manifeste comme pour réclamer, lui aussi, son dû... Sa langue renouvelle la lente promenade qu'elle avait commencée dans ma bouche et je m'enhardis à lui répondre en l'agaçant de petits coups de dents inoffensifs ou encore en en suçant le bout qu'il s'amuse à durcir en l'arrondissant. Mes papilles se réveillent au contact des siennes qui ont un goût de fleurs sauvages et de fruits défendus. Et ce baiser dure une éternité... C'est pour reprendre notre souffle que nous y mettons fin.
- On a battu le record du plus long baiser du cinéma ! " dit en respirant un Frédéric content de lui.
Pour me montrer qu'il ne compte pas en rester là, il me reprend dans ses bras mais cette fois-ci ses mains commencent à parcourir mon dos, mon torse. Elles cherchent mes seins, les trouvent et du bout des doigts elles les agacent et en pincent les tétons avec une tendre ardeur qui les oblige à se durcir. A travers la chemisette, il sent les deux mamelons et les presse, tantôt à pleines mains, tantôt simplement en les effleurant de ses paumes tendues. Nous nous faisons face et moi, de mon côté, je lui offre les mêmes câlineries, en me demandant bien si elles lui font autant d'effet !
- C'est pas croyable ce que tu es sensible, dis-donc ! " constate Frédéric. " Et tu m'as l'air drôlement sensuel aussi... Tu as un beau corps et on a tout le temps devant nous. Ca va, je suis assez doux ? " Son large so ...

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