J’essaie de ne pas faire de bruit en faisant tourner ma clé dans la serrure, mes escarpins à la main. Inutile de réveiller la maison qui semble paisible, et encore moins les voisins qui ne loupent jamais une occasion de s’intéresser à notre vie privée. J’entre dans le hall sur la pointe des pieds et je m’étonne de voir de la lumière provenant du salon. En posant mes escarpins dans l’entrée, je jette un œil vers la pendule de gare fixée à la voute qui sépare les deux pièces : 03:45. Ah oui, quand même ! Je n’ai pas vu le temps passer. J’entre, aussi féline que possible, du moins autant que les vestiges de ma coiffure, de mes bas et mon haut de dentelles noires déchiré sur le côté me le permettent :
- Tiens… Tu es encore debout mon cœur ?
- Ouais. Ils passent une « spéciale Audiard » sur Arte, difficile de louper ça !
- Ah… OK… Et quel est le film en ce moment ?
- Ils ont passé « Les tontons flingueurs » bien sûr, suivit des « Barbouzes », et à présent ils diffusent « Ne nous fâchons pas ».
- Il faudrait que je le regarde un de ces jours. Il parait que c’est drôlement bon.
- Ouais !…
Je réfléchis un instant, essayant de rassembler mes esprits, avant d’ajouter :
- Ca semble également être une « spéciale Lautner », non ??? ...
Mon chéri cogite un instant, puis me répond en me regardant enfin :
- Oui en effet !... Je n’y avais pas pensé mais ces trois films sont en effet de Lautner. Je suis toujours étonné que la reine des salopes qui partage ma vie soit aussi si cultivée !...
Il pose la télécommande et attrape son verre qu’il finit d’un trait. La couleur ambre du liquide qui coule dans sa gorge ne laisse aucun doute sur les origines du Tennessee de ce « whiskey » réputé dont mon homme est si friand. Son verre vide, il le repose et reprend :
- Ta soirée s’est bien passée, Baby ?
- Plutôt pas mal pour ma soirée du vendredi, j’ai parfois connu mieux, mais plus souvent pire.
- Combien de mâles, ce soir ?
- Et bien... euh... trois. Mon amant avait invité deux de ses amis pour regarder le match de rugby. J’ai commencé par faire la soubrette pour servir ces messieurs avant de passer aux choses sérieuses.
- Ils t’ont baisé tous les trois ?
Je suis davantage désarçonnée par sa vulgarité que par sa question.
- Euh… oui…
- Et dans la bouche ?
- Bah… Les trois aussi !
- Tu as pris dans le cul aussi ?
Il faut que je me reprenne rapidement, que je tente d’être plus provocante et vulgaire que lui pour le prendre à contre-pied ! Il n’attend que ça de moi, je le sais…
- Oui, mais un seul. Le plus endurant. Un bon mâle, un bon baiseur et un bon juteur au foutre bien chaud et épais.
- Ah !... Les deux autres ne l’étaient pas ?
Pour dissimuler mon trouble je tente de le désarçonner à nouveau :
- Si, mais lui a jouit trois fois, les autres deux fois seulement ! Dommage, j’aurais bien aimé qu’ils me remplissent le fion tous les trois.
- Tu es vraiment la plus salope des cocufieuses que je connaisse ! Si je compte bien tu as pris sept bonnes jouissances de mâles ce soir, alors ? Tu dois être pleine comme une huitre...
- Tu sais bien que j’encaisse sans broncher ! Tu te rappelles, quand j’avais pris six mâles dans la même soirée, et la plupart plusieurs fois ?
- Tu parles si je m’en souviens, tu débordais littéralement ...
... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite
Ce site est réservé à un public MAJEUR. Il contient des images et textes à caractère sexuel qui peuvent choquer certaines sensibilités. Merci de quitter si vous êtes mineur(e).
U.S.C. 2257 Record Keeping Requirements Compliance Statement
Oui, j'ai + de 18 ans ! Non, je suis mineur