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Ma mobylette bleue 

Publié par : karoli le 28/09/2023

« Ma mobylette bleue »


La société se libérant, après 68, à 18 ans, j'en savais beaucoup plus concernant la sexualité, et l'homosexualité en particulier, toujours interdite à cette époque et traitée par la police.

Habitant près du Bois de Boulogne, je m'y baladais souvent en vélo et matais les prostituées.
Soit des marcheuses, soit d'autres en voiture, il n'y avait pas alors de camionnettes à l'époque, mais déjà quelques brésiliennes !

Je m'aperçus aussi que dans quelques endroits il y avait des hommes qui tournaient en rond, semblant attendre quelque chose !
Sans le vouloir j'avais découvert des lieux de drague homosexuelle.

A l'époque , mon lycée n'était toujours pas mixte, les filles étaient dans un autre lycée à 500m, donc pour un garçon très timide, portant de surcroît une grosse paire de lunettes de myope, la gente féminine me paraissait inaccessible !
Un jour, j'avais quelques billets dans ma poche et m'enhardissent, j'allais voir une de ces dames dites de petite vertu, c'est elle qui me dépucelas.
Elle était quelconque, mais gentille et expérimentée !

Ce fut un moment agréable mais sans émoi particulier !

J'eus quelques rencontres au fil du temps avec des demoiselles, des étudiantes, juste des flirts, et pour compenser les manques de rencontres féminines dus à ma timidité, étant fin et svelte à l'époque, je m'habillais en fille avec les vêtements de ma mére, pour m'exhiber devant la grande glace de notre couloir.
Sans en avoir conscience, je devenais alors une travestie !
J'en avais bien vu au Bois, des travs, et des trans sud-américaines, mais elles portaient des tenues provocantes loin des lingeries de bourgeoise rangée appartenant à ma mère.

Un jour, je décidais de franchir le pas, et j'abordai une trav au bois, c'était une française qui travaillai devant l'entrée de Longchamp dans une petite mini Morris de couleur noire .
Elle était gentille, et mon embarras avait dû lui plaire et la divertir de certains gros lourdauds qui constituaient une partie de sa clientèle. Elle pipait divinement comme la plupart des professionnelles !

Quand j'eus une mobylette, une bleue, j'aligne des kilomètres en région parisienne et un jour de flânerie motorisée, je me posai près de la Cascade, un endroit bien connu des homos du coin.

En fait tout le coin, jusqu'à Bagatelle, était et est toujours est lieu de drague gay!

A l'époque, les pros en voiture chargeaient leur client pour aller se garer deux cents mètres plus loin, le client faisait semblant de lire, un livre, parfois un journal et quelques minutes après la porte de la conductrice s 'ouvrait et on la voyait recracher la semence blanche du mec !

Je me baladais un peu dans ce décor étrange et en voulant partir, impossible de redémarrer ma bécane !
Je pédalais comme un dératé sans succès , et décidais de pousser ma mob pour faire de nouvelles tentatives qui se solderaient par un échec.

Fatigué, je m'assois sur l'engin, pour fumer une cigarette, une « Ariel » mentholée !

Bientôt, je remarque que quelques voitures ralentissent en arrivant à ma hauteur et que les mecs tournent la tête vers moi !
Je commence à me poser des questions, vu l'endroit je me dis qu'ils me prennent pour une pute, mais on est de jour et on voit bien que je suis un mec !

Je ne savais même pas qu'il existait des tapins hommes, mais bizarrement je sens monter malgré moi une excitation, concrétisée par le fait que je me mets à mouiller !

Je suis plus que troublé, je me demande ce qui se passe chez moi, mais n'ait pas trop le temps d'y réfléchir car une Simca mille, une Rallye 2 s'arrête, la vitre passager s'abaisse et le conducteur me fait signe d'approcher !

«  La pipe, c'est combien ? »

Oups ! J'avais raison, c'était bizarre !
Mais le plus étrange c'est que je m'entends lui balancer le prix que pratique la trav de la Mini Morris, quasiment malgré moi, comme si c'était un autre moi-même qui parlait !
«  Ok monte, on va où ? »
«  Deux secondes j'arrive ! »
Je mets une chaîne à ma mob et je monte dans sa voiture tout en me demandant ce que je suis en train de faire ! »

Je ne me sens pas homo, mais je suis excité comme une puce.
Je n'ai même jamais vu en vrai, le sexe d'un autre homme que le mien et je suis sur le point d'aller me mettre à sucer un gars ! Et en prenant son fric de surcroit !

Me voilà dans sa voiture, je joue les pros, « gare toi sur le côté » il se range et il me donne le billet !
Là aussi cela me fait tout drôle !
Je suis payé pour une prestation que je ne suis pas sur de réussir et que je n'ai jamais fait !

Mais sucer une queue c'est quand même pas sorcier et j'espère qu' elle est propre, au moins tout son bas-ve ...

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Mots-clés : En partie vraie, Gay, Première fois, Soumission/domination