Ce matin direction le Sud. Pas pour des vacances ce sera pour plus tard. Je m’en vais travailler. Je suis commercial et je connais bien cette autoroute synonyme de soleil et de liberté. Synonyme de rencontres aussi. Quelques aires de repos le long de mon parcours hebdomadaire sont propices à de belles aventures... tantôt j’ai été acteur et tantôt simple spectateur. Mais j’y ai pris beaucoup de plaisir et j’ai rencontré des hommes toujours prudents et respectueux des autres surtout à cette époque de l’année où la fréquentation est très importante.
Donc me voilà parti ce matin. Quelle chaleur déjà ! Je roule parmi le flot de véhicules. Je me sens moite. Mon esprit vagabonde ... et ma main aussi. Je sens des picotements entre mes cuisses et je commence à caresser mon sexe à travers l’étoffe.
Je regarde autour de moi. La circulation est dense sur trois files. J’arrive à hauteur d’une camionnette rouge. Je l’avais déjà remarqué un peu auparavant a cause des autocollants collés sur l’arrière. Cette fois je regarde à l’intérieur. Au volant un homme tout à fait à mon goût. Je le devine grand musclé. Sa peau est bronzée. Je sens mon sexe grossir. J’ai la gorge sèche. La chaleur peut être ? Ou le désir ?
C’est décidé il faut que j’accroche son regard et qu’il comprenne que là, tout de suite, j’ai très envie .....
A ma grande surprise, dès que j’arrive à sa hauteur, il me lance un regard insistant. Je crois deviner sa langue se promenant sur sa lèvre supérieure. Ma parole il me drague. Je ne peux m’empêcher de sourire tellement je trouve ce moment désuet, presque ringard.
Nous jouons comme ça sur quelques kilomètres. Mais moi j’ai envie de concret. La circulation devient plus fluide et j’accélère enfin. Car il faut bien aussi penser au travail.
Vers midi je m’arrête sur une aire de repos pour une petite pause pipi. Je suis quand même émoustillé et je repense à mon inconnu. Je commence à me masturber doucement espérant secrètement que quelqu’un me remarquera. Dommage il n’y a personne. Je retourne à la voiture. Je suis garé au fond du parking sous un arbre bien à l’ombre et surtout bien à l’écart. J’ai envie de piquer un petit somme avant de repartir. J’ouvre en grand mes 4 fenêtres je baisse le dossier de mon siège j’enlève mon tee-shirt et je me laisse aller à une douce somnolence. C’est juré juste un ...

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