Pour une fois je vais plutôt raconter une histoire vécue très personnelle, qui a compté beaucoup dans ma construction personnelle, mon intérêt pour l'homosexualité, l'exhibition, la nudité, l'humiliation ...

J'ai fait toutes mes études avec 2 ans d'avance, et donc en terminale j'avais seulement 15 ans et en plus j'étais peu développé pour mon âge (croissance pas terminée, peu de poils, pas de musculature). Je regardais donc mes copains de classe avec envie (de devenir comme eux). Eux m'avaient donné depuis très longtemps une sorte de statut spécial. Ils se moquaient de moi parfois mais m'acceptaient et, je crois, m'aimaient bien, même si j'étais "le petit fayot" car j'étais bon à l'école (je n'étais pas fayot en fait, juste bon !). Si la même situation se produisait aujourd'hui j'aurais certainement été harcelé. A l'époque la société était bien moins agressive (cela se passe dans les années 70).

Et bien sûr la scène se passe dans le seul cours qui me posait problème, le cours de gym, et plus précisément dans le vestiaire des garçons. C'était un vestiaire collectif, pas très grand, et sans aucune intimité. En terminale, les garçons remplis de testostérone ne pensent qu'au sexe et aux filles (pour les hétéros en tous cas).
Pas étonnant que le grand jeu devienne vite "la mise à l'air" !

A chaque séance (hebdomadaire) un mec différent était choisi pour être déshabillé. Comment, je ne me souviens plus, il y avait des mâles dominants qui décidaient, je pense. La victime se débattait mais finissait forcément le pantalon et le slip sur les genoux ou les chevilles, de manière à ce que tout le monde voit bien son sexe, sa pilosité, etc... Quand on n’était pas choisi, et en ayant des tendances homosexuelles comme moi, c’était très excitant d’assister à ces scènes. Le mec se débattait mais les autres s’acharnaient pour lui baisser son pantalon. Il n’avait réellement aucune chance, et toutes les mises à l’air auxquelles j’ai assisté se sont terminées par un long moment ou on pouvait mater le sexe du copain.
Le prof (un beau jeune homme, 25-30 ans pas plus) était sympa avec tout le monde (avec moi aussi malgré mes insuffisances évidentes) et fermait les yeux malgré le bordel qu'on mettait. Ce n'était pas méchant, tout le monde rigolait. Il rentrait parfois au milieu de la scène, mais repartait sans rien dire, ni en bien ni en mal… exemplaire je trouve.

Bon bien sûr c'est arrivé un jour à mon tour, j'ai eu bien honte, mais encore une fois les copains ont été cool, ils ne m'ont pas mis plus bas que terre, ils savaient bien que je ne pouvais pas rivaliser. Mon pantalon et mon slip s ...

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