La factrice
Lundi matin. Une belle journée s’annonçait. Soleil éclatant
Il était neuf heures, et une journée entièrement consacrée au ménage.
Ding dong !
J’aperçus le vélo de la factrice dans la cour.
Jolie petite blonde frisottée que je reluque parfois avec envie.
- Bon…euh bonjour. Je, j’ai un colis pour vous. Il me faudrait un...euh une signature. Le colis est abîmé et il faudrait que vous en contrôliez le contenu."
Effectivement, on pouvait apercevoir par la déchirure le bout d’un gode dans un emballage plastique.
Visiblement troublée la blondinette ; elle avait du reluquer par l’ouverture !
- Ah, enfin ! C’est de la lingerie et quelques objets un peu disons…érotiques que j’ai commandé il y a plus de quinze jours."
Je posai le paquet sur la table de la cuisine et m’emparant d’un couteau, coupai la bande de sécurité.
Délaissant le bon de livraison et les diverses offres promotionnelles, je déployai la magnifique guêpière en satin violet bordé de dentelle noire qui me faisait tant envie sous ses yeux ébahis.
- Ne trouvez vous pas cela magnifique ?
- C’est-à-dire que …oui, c’est joli...
- Et ce corset en tissu enduit est vraiment très sexy, non ?
- Euh, oui, euh, je dois m’en aller…
- Attendez, je n’ai pas fini ! Alors, les bas, voyons voir…Les résilles sont là, les rouges à coutures, les dentelles noires aussi.
Il doit y avoir encore une nuisette en voile et un déshabillé vaporeux…
Ah oui ! Sous les boites ! Regardez, c’est si joli et agréable au toucher. Tenez, frôlez, caressez, n’ayez pas peur!
Avançant avec hésitation sa main, son visage devint cramoisi.
- Ah oui, c’est soyeux, très doux. Votre femme doit être heureuse.
Ce n’est pas pour ma femme, mais pour moi ! J’adore porter de la lingerie féminine.
- Je, je dois partir…
- Attendez, voyons le reste… Un, c’est ok ! Un flacon d’aphrodisiaque et un gode gonflable.
- Et ça, qu’est-ce que c’est ? Ça sert à quoi ?
Visiblement, elle se détendait.
- C’est une pompe à pénis. Venez un soir avec votre mari, je vous ferai une démonstration. Je suis sur qu’il appréciera !
Je connais son mari de vue. Un beau spécimen. J’imagine déjà une petite partie à trois qui serait sympa.
- Oh non ! Je ne peux pas lui proposer ça ! Et moi, ça ne m’intéresse pas !
Sur ces paroles, elle tourna les talons, repris son vélo et sortit de la cour.
Un peu dépitée, je la regardai s’éloigner et décidai d’essayer mes achats en commençant par la lingerie…
La tension des jarretelles sur la cuisse lorsque l’on se baisse pour passer l’aspirateur est vraiment une sensation merveilleuse
Je fis mon ménage au féminin…
Ce mardi matin s’annonçait aussi resplendissant qu’hier.
Aujourd’hui, jardinage donc jean et tee-shirt. J’allais voir si j’avais du courrier en pensant à la veille à la même heure.
J’inventoriai le contenu de ma boite à lettres : Quelques pubs, un relevé bancaire et une enveloppe bleu ciel, sans timbre ni adresse qui attira mon attention.
Je l’ouvris en sorti une feuille dont le texte me laissa bouche bée.
"Bonjour, j’ai raconté à Marc, mon mari, ce qui m’est arrivée avec vous hier, seriez vous disponible un soir de cette semaine pour se rencontrer. Laissez votre réponse dans la boite."
Ainsi donc la petite coquine était plus délurée qu’elle ne voulait le laisser paraître !
Je ne savais pas cependant comment tourner mes propos pour ne pas la choquer si d’aventure son mari lui imposait un « exercice de style » qui la répugnait. J’optais pour une réponse neutre teintée de sous-entendus :
"Je vous attends jeudi soir à 19 heures pour l’apéritif. La météo prédit une journée chaude, je pense que vous ne serez pas choqués si je porte une tenue légère."
Je glissai le mot dans ma boite en imaginant toute sorte de fantasmes inassouvis puis passai la journée entre désherbage et plantations.
Le mercredi, je trouvai une autre petite enveloppe bleue. Je la décachetai fébrilement, et le message écrit était résolument explicite :
"C’est entendu pour demain à 19 heures. Effectivement la journée sera chaude et la soirée sera peut-être torride…"
La trentaine d’heures à venir allait être pleine d’interrogations. Ce laps de temps me permettait d’élaborer plusieurs scénarios.
Jour « J », 18h50.
Tout est prêt, la maison est en ordre, les petits fours sont disposés, le champagne au frais et les toys dans leur mallette soigneusement glissée sous le canapé (à portée de main).
Un parfum épicé répandu par des cônes d’encens censés exacerber la libido flotte dans l’air et une lumière tamisée ajoute une note sensuelle à une décoration intérieure orange et rouge propice à la luxure.
J’ai même préparé une compilation de films X mêlant un peu tout les genres. L’exemple est source d’inspiration…
Afin de mettre tous les atouts dans ma manche, je me suis préparée avec soin. Épilée de près, maquillage soigné, un peu appuyé mais correct, parfum très fleuri et la superbe guêpière violette supportant des bas couture sous une mini robe fendue en panne de velours. Les jarretelles qui se dévoilent lorsque je m’assois devraient, si la visite de mes invités correspond à mon attente, attiser un peu plus leurs ardeurs…
Je quittai savates à plumes pour mettre une paire d’escarpins ornés de strass.
J’adore le moment ou je glisse mon pied dans une de ces chaussures, tenant le talon, puis remontant le mollet ainsi galbé en abandonnant la jambe à la pliure du genou afin de chausser sa voisine en suivant le même rituel…
Rien ne met plus en valeur la jambe d’une femme que 12 centimètres de talon…
Ding dong !!!
Bon, le moment est arrivé !
C’est la première fois que je vois la petite factrice « en civil »
Elle porte une petite robe en laine écrue ceinte d’une large ceinture noire. Ravissante, tout à la fois ingénue et perverse.
Jambes gainées de noir et salomés assortis.
Derrière elle se tient son mari, dans un ensemble très décontracté, pantalon à pinces, chemise ouverte et veste sportwear.
Vraiment un très joli couple ! Je me sens très excitée et j’ai envie de l’un comme de l’autre.
Je vous en prie, entrez.
Tu ne m’avais pas dit que tu avais des clients aussi…sympathiques !
Je suis également très… accueillante et parfois même plus…! Je vous en prie prenez place.
Assis sur le canapé, jambes écartées, Marc semble très à l’aise, mais Nadine, pelotonnée sur un coussin parait un peu gênée.
Je vais chercher le champagne, prenez des amuse-bouches.
Depuis la cuisine, j’entends des murmures.
Est-ce le son du film discrètement mis en marche à leur arrivée ou les commentaires de mes invités ?
De retour dans le salon, je pris place entre eux.
Et si l’on portait un toast à notre rencontre ?
J’espère que l’aphrodisiaque dont j’ai enduit les flûtes va faire son effet…
Effectivement, en moins de cinq minutes, Nadine se tortillait et une bosse significative déformait la braguette de Marc.
J’avançai doucement la main et imprimai un massage rotatif.
H ...
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