Le retour du printemps est celui des après-midi au bord de la rivière. Isolée en contrebas, elle nécessite de marcher un moment, ce qui a de quoi dissuader les gens. En effet, le coin est naturiste et permet d'être à l'écart des personnes textiles sans les déranger.

Plus ou moins fréquentée selon les jours, l'endroit est généralement calme. Contrairement aux retours en bus qui ramassent tout le monde ayant voulu sortir profiter du beau temps.

L'agitation commence à l'arrêt où un groupe de cinq jeunes hommes parlent assez fort pour être entendus, l'un d'entre eux au centre de l'attention. D'après ce qu'ils racontent, c'est l'anniversaire de celui-ci qui fête ce jour ses 18 ans. Tous portent des tongs, un maillot de bain short (pourquoi aucun jeune en slip de bain ?), trois sont même torse nu.

À ma montée dans le bus, il est déjà bien rempli. Je m’assieds dans les première rangées. Je suis une des rares personnes seules. Je pose sur le siège à côté de moi mon sac à dos, léger d'une petite bouteille d'eau, de ma crème solaire et d'une serviette de bain ténue. Deux dames anglaises âgées un peu plus loin rentrent de leur visite du Pont du Gard. Les cinq jeunes se dirigent au fond ne cessant de se faire remarquer, ce à quoi personne ne réagit malgré leur tenue vestimentaire.

Le trajet ne démarre pas dans le calme. Leurs voix portent fort. S'ensuivent des cris. Ce n'est plus une conversation, mais une ménagerie.

De ma place je les entends parler du coin naturiste et celui dont c'est l'anniversaire se fait charrier. Selon les autres, «il est désormais un homme et doit s'assumer comme tel» :

«Allez Kévin montre-nous tes fesses, allez Kévin, montre-nous ton cul !»

Il entonnent cette phrase entre rires et claquement des mains.

Entre exaspération et interrogation, certains usagers lèvent les yeux au ciel ou sourient en lançant des regards discrets vers les garçons.

Soudain, des hurlements venant du fond et des sifflements venant des passagers se mêlent à une approbation générale.

Kévin est nu dans le bus ! Il a baissé son maillot orange aux genoux et gesticule devant ses potes, debout les bras en l'air, tortillant des fesses. Il se retourne alors face à l'allée et donne des coups de bassins pour faire l'hélicoptère. Le sourire entre les dents il fait la moue, visiblement à l'aise. Certains passagers sont hilares tandis que d'autres sortent leur téléphone pour filmer.

Pourquoi s'arrêter maintenant ? Il enfile une paire de lunettes de soleil, retire complètement son maillot, et toujours les bras en l'air, il avance pieds nus dans l'allée en remuant les fesses.

Sous les encouragements du bus, il défile en deux aller-retour. Ses potes sont sur le point de tomber tellement ils explosent de rire.

De mon côté, je suis plus spectateur que chauffeur de salle. La nudité est mon quotidien. C'est l'inattendu de la situation qui rend le moment surprenant, voire excitant. Au grand désarroi des dames anglaises, outrées à sursauter et à se cacher les yeux. Elles qui on vu le pont du Gard, elles voient désormais le fion du Gard, quel souvenir !

Sans être choqué, j'imagine Kévin qui doit vivre sa plus grande montée d'adrénaline.

Il a les cheveux courts châtain foncé. Mat de peau, musclé sec, des abdos dessinées sans une once de gras. Des poils aux jambes qui rejoignent ceux de ses fesses, bien rondes, rehaussées d'une petite touffe en bas de son dos. De face, un sexe circoncis de taille moyenne comme ses testicules et un pubis garni, mais raccourci (ça fait plaisir de voir un jeune qui garde ses poils pubiens) qui rejoint, quant à lui, la ligne de pilosité sous son nombril. Il est imberbe ou très peu poilu ailleurs.

Arrivée à ma hauteur, il marque un temps avant de soulever l'accoudoir et, aplatissant mon sac à dos, se pose à côté de moi ! Son bras se colle au mien, sans que je ne le ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite