Mon plus grand bonheur aura commencé par ma plus grande peur.
La peur, sur l’instant, en entendant ma femme entrer dans le bureau où, la bite congestionnée à la main prête à décharger, je me masturbais devant une vidéo porno. La peur, ensuite, plus diffuse et plus durable, de voir mon amour me fuir et s’éloigner à tout jamais.
Certes, il n’est pas rare qu’une femme surprenne son homme dans une telle situation. Mais est-il fréquent que, sur l’écran, ce soit deux mecs qui copulent gaillardement ? Un petit minet fluet en train de se faire prendre par un homme plus costaud.
Pendant de longues semaines, Chloé m’a évité. J’ai tenté de m’expliquer mais elle ne voulait pas en parler. À chaque fois que je voulais être tendre, elle s’esquivait. La tension était palpable et, pour nous qui ne nous étions jamais disputés, le moindre faux pas de l’autre était prétexte à s’énerver. Je ne dirais pas que notre couple se déchirait. C’était plus sournois que ça : il s’étiolait.
Il fallait bien que l’orage éclate. Ce fut une tornade. Par chance, nous étions à la campagne, sans personne pour nous entendre. Notre colère était proportionnelle à notre peur de perdre l’autre. Il y a eu des cris, des larmes, encore des cris, de nouvelles larmes et, enfin, quand toute notre tension fut évacuée, nous nous sommes serrés très fort dans les bras l’un de l’autre, en silence, jusqu’à dormir là, sur le canapé.
J’ai tout dit à Chloé.
Oui, je l’aime toujours. Toujours aussi fort. Même après quatorze ans de vie partagée. Même si, ces derniers temps, nous faisons l’amour moins souvent, mais sans doute plus intensément.
Non, je ne lui ai jamais menti, je ne l’ai jamais trompée. D’ailleurs, je conçois difficilement de le faire. Quand on s’est connus, j’avais vingt ans et elle dix-huit. Elle sortait d’une longue histoire d’amour, d’une rupture difficile, et il lui a fallu quelques semaines avant qu’elle ne m’ouvre ses bras et ses draps. Ce jour-là, je lui ai avoué n’avoir jamais fait l’amour à une fille. Elle a cru que j’étais vierge. Ce qui était vrai, mais seulement d’une certaine façon : j’avais déjà eu plusieurs expériences avec des garçons.
Peut-être qu’il me manque quelque chose. Peut-être que j’ai toujours eu en moi ce désir de sexe au masculin. Un désir qui ne se serait probablement pas réveillé si, un matin, je n’avais pas surpris notre petit voisin étreindre avec passion un autre garçon.
Au lendemain de notre explication, Chloé est venue me rejoindre dans la douche. Son corps de liane, ses petits seins pointus, son épaisse toison sombre qui contraste avec le blond de ses cheveux. À l’unisson de nos paroles, nos corps se sont lancés dans une longue déclaration d’amour qui, de la salle de bain à la chambre, nous a laissés apaisés, comblés et heureux.
***
Cette crise a eu du bon. Chloé et moi avons l’impression de nous retrouver et, du coup, notre couple et notre sexualité s’en trouvent renforcés. Si notre sexualité est épanouie, c’est parce que nous avons toujours su nous parler, parler de nos désirs et de nos envies. Un peu timides tous les deux, nous aimons, les soirs, nous retrouver pour un apéritif, où un peu d’alcool aide à libérer la parole et les corps.
Justement, en rentrant du travail, je vois ma belle en pleins préparatifs. Elle porte une longue tunique indienne en coton vaporeux, dont la transparence permet de se régaler de la vue de ses tétons pointus et de son pubis poilu. Une étreinte, trop brève à mon goût, puis je vais prendre une petite douche et me mettre à l’aise. Le printemps est là, il fait chaud, je décide de n’enfiler qu’un pantalon de kimono avant de la rejoindre.
Je viens de nous resservir. Chloé et moi sommes tendrement enlacés sur le canapé. Sa tunique est entrouverte jusqu’à son bassin. Mon pantalon est descendu à mi-cuisses. Chacun caresse le sexe de l’autre afin d’attiser encore le désir.
— Tu sais, Antoine, ces derniers temps j’ai essayé de t’imaginer avec un homme.
— Ah… Et alors ?
— Ben, c’est bizarre.
— Bizarre ! Cela te choque ?
— Non chéri, ça ne me choque pas du tout. J’ai juste du mal à l’imaginer. Mais ça ne me choque pas. J’en serais plutôt curieuse.
— …
— Dis-moi franchement, Antoine, si un beau mec te draguait, tu aurais envie de coucher avec lui ?
— Euh, je ne sais pas…
— Réponds par oui ou par non, en toute sincérité : tu aurais envie de le refaire avec un homme ?
— Franchement : oui. Mais…
— Et qu’est-ce que tu ferais avec lui ?
— Cela dépend…
— Tu le branlerais ?
— Oui, dis-je constatant que notre discussion doit exciter Chloé, pour qu’elle utilise des termes un peu crus.
— Tu le sucerais ?
— Il y a des chances.
— Tu aimais faire ça ?
— Beaucoup. Presque autant que toi tu aimes me prendre en bouche.
— Tu le pénétrerais ?
— Je ne sais pas… Il faut que lui le veuille.
— Tu l’as déjà fait ? Tu as déjà sodomisé un homme ?
— Oui.
— C’est pour ça qu’avec moi tu as su très bien y faire pour prendre ma dernière virginité. Quand je pense que tu m’as dit que, pour toi aussi, c’était une première.
— Une première avec une femme, oui… Ce n’était qu’une demi-vérité, ma chérie.
— Et il pourrait te prendre ?
— Je ne sais pas.
— Tu ne sais pas !?
— Non Chloé, je ne sais pas. Cela, pour le coup, je ne l’ai jamais fait. Avec mes copains, j’ai toujours refusé d’être passif. À l’époque, je me cherchais un peu et j’avais sans doute peur d’y prendre trop goût et de me découvrir vraiment homo.
— Et aujourd’hui, tu aimerais essayer ?
— Je ne sais pas trop…
— Moi j’aimerais te faire découvrir ça.
Je suis très surpris par cette révélation. Surpris et incapable de demander plus de précisions car déjà, Chloé vient de se pencher sur ma queue pour la prendre en bouche. Elle qui excelle dans cet exercice, je trouve qu’elle se surpasse. Sa langue me léche et entoure mon gland. Ma chérie m'aspire, m'entoure, me procure un plair intense comme souvent, et puis... Et puis, pour la première fois, sa langue glisse le long de mon périnée et me gratifie d’une feuille de rose qui devient vite merveilleuse. Ma belle me lèche les fesses tout en me masturbant et j’aime ça. J’adore. C’est tellement bon que, lorsqu’elle me demande de me mettre à quatre pattes, je n’hésite pas un seul instant. Pourtant, c’est troublant de se trouver dans cette position. Troublant et jouissif car, désormais, elle me dévore l’anneau, dardant sa langue comme pour le pénétrer, s’aidant parfois d’un doigt.
— Tu aimes ?
— Oui, c’est délicieux, ma chérie.
— Je ne te fais pas mal ?
— Non, c’est juste étrange comme sensation.
— Je continue ?
— Oui…
Me voilà à nouveau sur le dos, jambes bien écartées, les lèvres de ma belle autour de mon sexe et un de ses doigts qui cherche à rejoindre son copain entre mes fesses. Je suis sur le point de jouir. Je perds mon érection et, pourtant... Je la préviens qui, d’un signe de la tête, me fait comprendre que je ne dois pas me retenir. Ce fût sans doute mon éjaculation la puissante et abondante !
***
Début juillet.
Nous sommes invités à l’anniversaire de notre petit voisin. Celui-là même que j’avais surpris en pleine embrassade avec un autre garçon. Depuis que nous le savons, notre boîte à fantasme tourne à plein, surtout côté Chloé. La veille au soir, notre câlin a été particulièrement torride et, alors qu’elle me chevauchait, elle m’a dit qu’elle adorerait me partager avec un homme et que, peut-être, à l’anniversaire… C’est la première fois que nous parlons d’introduire quelqu’un dans notre couple. Dans le feu de l’action, je me suis laissé prendre à son jeu. Mais, une fois l’excitation retombée, j’ai émis quelques réserves. En fait, je ne pense pas que j’aimerais la voir avec un autre homme.
— Antoine, ce serait toi et lui, c’est tout. Dans mon esprit, il n’est pas question que je fasse l’amour à un autre que toi.
— Et tu resterais là à regarder ?
— Oui, et je m’occuperais de toi aussi.
— Il faut voir, ma chérie… Mais je doute fort qu’un homo soit d’accord pour faire ça devant une femme. Cela risque de ne rester qu’un fantasme.
Le soir, Cyril, le voisin, réalise l’exploit de faire tenir une quinzaine de personnes dans son petit appartement. Chloé est tout de suite très à l’aise, ce qui n’est pas mon cas. En plus d’être joyeuse, l’ambiance est très gay. Mais ce n’est pas ce qui me gêne. Non, ce qui me dérange c’est, d’abord, d’être le plus vieux et, ensuite, de paraître un peu négligé au milieu de ces jeunes hommes apprêtés avec soin. Mal rasé, en jean et polo, je regrette de ne pas avoir fait plus d’efforts pour être séduisant. Je dois passer pour l’hétéro bourru au milieu des homos raffinés.
Finalement, j’ai sans doute plus d’attentes vis-à-vis de cette soirée que ce que je pensais…
Je n’ai jamais été un pro de la drague, encore moins avec les mecs. Pourtant, j’aimerais séduire celui qui me fait face. Je suis sous le charme de sa peau sombre, de ses grands yeux noirs et de son visage délicatement dessiné de traits fins. Il est vraiment mignon, pour ne pas dire : canon. Quand il m’a abandonné deux minutes pour aller nous resservir un verre, je n’ai pas pu m’empêcher de le mater à la dérobée, de la même façon qu’on regarde furtivement une femme pour apprécier sa silhouette. De dos, si ce n’est les hanches moins marquées, on dirait Chloé…
Chloé qui, justement, nous rejoint et s’immisce dans la conversation. À son regard, je sais qu’elle a deviné mon trouble.
***
J’ai mal au ...
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