Un sauna provincial, une ville au sud de Paris. Il sort de la douche, se dirige vers la backroom. Il aime ces atmosphères, où l’on distingue mal à qui l’on a affaire, où demandes, acquiescements, refus aussi, se font au toucher...
Il connaît l’endroit, pour l’avoir fréquenté en soirée hétéro : un ensemble de trois ou quatre pièces, de surface moyenne à très petite, équipées de glory holes, sling, etc. dans une atmosphère extrêmement tamisée.
Mais en ce jour d’août, c’est après-midi homo, et la pénombre a fait place à un noir absolu. Surpris par l’obscurité, il marque un temps d’arrêt, puis entre dans la plus grande des cabines. Il est aussitôt déséquilibré : le sol est entièrement recouvert par un matelas qui déstabilise la marche. Titubant, désorienté, il tend les bras dans le vide, autant pour se rééquilibrer que pour savoir où il va. Il sent des présences, ne sait les localiser, aventure quelques pas en avant, finit par tomber à genoux.
L’obscurité, le silence, cette sensation de ne pas être seul. Il tend un bras, rencontre une cuisse, un sexe au bout de la cuisse. Il le prend en bouche.
Un deuxième sexe se présente, venu du néant, et il reste un moment à alterner les deux caresses. Aucun mot, aucun souffle, une main sur sa tête : un des deux hommes s’allonge sur le dos et lui fait comprendre de le suivre pour une faveur exclusive.
Il l’accompagne de bonne grâce, et maintenant, à genoux, penché sur le bas-ventre, il concentre sa bouche sur la verge. De sa main droite, il en enserre la base pour la raidir encore plus, et de l’autre caresse les testicules, masse le périnée, la grande veine, l’orifice sous les reins, et au-delà…
De temps à autre, la main s’aventure plus loin à pincer un téton. Gémissement. Sentiment de puissance que de prodiguer douleur en même temps que plaisir.
L’homme ne bouge pas, à peine une oscillation du bassin. La caresse se poursuit quelque temps ; et tout à coup l’extrémité du gland prend un goût salé. Il accentue le rythme , et, d’un coup, sans un signe, un mot, ni même un soupir, l’homme libère son plaisir, lui emplissant la bouche.
Il marque un temps d’arrêt, faisant un bilan des sensations. La plus surprenante : l’absence de dégoût. L’absence de saveur particulière de la semence, aussi. Et sa température : ni chaude, ni fraîche. Un système bouche-sexe-liqueur totalement isotherme. Mais, incompressible comme tous les liquides, la semence a imposé sa présence, forçant joues et langue à se décoller de la verge pour lui ménager un espace, comme un coin d’huile entre deux pièces mécaniques.
Il comprit al ...
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