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Courses d'été

Publié par : abbans le 29/10/2022

Les courses en été, ça peut se terminer drôlement...

Par Abbans




1-Prémices

Il était là, tranquille, dans la file d'attente vers la caisse n°3 du supermarché de cette ville de province, dans la Nièvre. On ne se doute pas de qui on peut y rencontrer. Il devait avoir quelque vingt ans, T-shirt et jeans en cet été. Il avait posé une bouteille de crémant sur le tapis, et puis un magazine, qui cachait d'autres choses.
C'était ce genre de supermarché qui faisait office de point de presse. On y trouvait tout, même un magazine au public assez restreint, communautaire et discret : "Têtu". Le jeune homme, cheveux courts, frisés et chatains, sans vergogne, l'avait posé sur le tapis, de telle façon qu'il dissimulât des préservatifs. Il avait agi de façon assez ostentatoire : une provocation manifeste, telle qu'aucun n'en ignorât. Il était bien fait, son sexe dessinait une bosse nette dans l'étui de son pantalon ; il devait ne pas porter de slip. Il semblait un peu ivre, très lascif ; ses achats progressaient vers la caissière.
L'agent de sécurité du magasin se tenait en tête de gondoles, les mains croisées à hauteur de sa braguette, survêtement et allure sportive, guère plus de vingt-cinq ans, séduisant et très blond, cheveux très courts ; on discernait, dans les lapis-lazulis de son regard, une sensualité excacerbée, peu en rapport avec la sobriété requise par sa tâche. Il semblait fort s'intéresser à notre jeune ami : les yeux immenses, écarquillés d'un intérêt aux multiples facettes.
Le jeune homme s'avançait vers la caisse ; le regard du surveillant s'appesantit sur son sexe au point que l'impondérable se fit pourtant sentir : il leva la tête et croisa le regard qui le fixait. Il sourit, un brin provocateur : le surveillant était bien balancé et attirant ; le visage fin aux lèvres bien dessinées. Il ne résista pas : il attrapa les condoms et les fourra, ostensiblement, dans sa poche. C'était une façon de dire : "Tu viens Chéri ?". "Chéri" tiqua, le regarda interloqué. Le client lui sourit et lui tira légèrement la langue. Le surveillant rougit presque : il était très gêné de sentir son sexe se dresser, parce que ses mains croisées, imperceptiblement et à son insu, le caressait.
Le jeune homme, qui se nommait Florian (il méritait ce nom fleuri), une fois sa note réglée, quitta la caisse, préservatifs en poche, arborant un léger sourire narquois.
Quant à Lucas, pauvre garçon, si doux, si tendre, éphèbe en eurent dit les Grecs ; quant à Lucas, que nous venons de nommer : il était bien embarrassé ! Déja par cette érection naissante et malvenue ! et puis, il lui fallait intervenir ! Ne pas laisser ce "petit con" le provoquer de telle manière !
Florian allait passer les caisses centrales et se dirigeait vers les sorties... Il lança à Lucas un dernier clin d'oeil évocateur...
Lucas se précipita, se rapprocha très vite, et mit la main sur l'épaule de Florian. Il eût un frémissement et sa voix, peu assurée énonça :
"Monsieur, je suis la police de ce magasin, simple contrôle, veuillez me suivre s'il vous plaît...
- Je me demandais si tu allais te décider !", lui répondit Florian d'un air goguenard.
Et ils se mirent en route, vers une petite salle pas très éloignée. Florian était très sage. Ils étaient une très belle image, ces deux superbes jeunes gens déambulant dans ce magasin ; on eût du mal à se convaincre que l'un marchait au supplice. D'ailleurs Florian fit une blague à Lucas : il fit semblant de trébucher, et se raccrocha à lui. Il en profita pour le palper en pleine zone sensible. Il récupéra son assiette et, regardant droit dans les yeux le compère, lui asséna :
"C'est prometteur, j'espère que tu sais où tu vas !".
Lucas s'empourpra... Il bandait, il le savait ! Il était temps qu'ils arrivent !
La porte arborait le signe du service et un panneau de sens interdit... Lucas ouvrit et y poussa Florian qui s'insurgea :
"Je serais bien rentré tout seul, t'inquiète !"

2 -Après le tête à tête s'en vint le tête à queue...

Lucas ne répondit pas, mais suivit et referma la porte derrière lui. Ce fut Florian qui prit soin de la verrouiller. Lucas poussa un soupir d'énervement :
"Bon, à nous maintenant. Je vous saurais gré de vider vos poches ; là, sur le bureau.".
Florian ne dit mot, mais s'exécuta. Il posa un mouchoir, des clés, un porte-monnaie, et... la boîte de préservatifs.
- Pourriez-vous me présenter le ticket de caisse correspondant à cet article ?
- Je crains fort que non... En fait je l'ai piqué juste pour t'avoir à moi, et je crois que tu le sais... Et puis, ça peut nous servir... Mais j'ai oublié de prendre du lubrifiant... Tu iras nous en chercher ? A moins que tu en aies ?"
Lucas resta interloqué par cette tirade, mais il n'eût guère le temps de proférer un quelconque étonnement : Florian s'était approché de lui et lui avait mis la main à l'entrejambe, très caressante, palpante, enveloppante. Lucas ne bougeait plus. Il s'abandonnait. Florian se laissa tomber à genoux et commença à déboucler la ceinture, puis à déboutonner la braguette. On n'entendit aucune protestation de l'étage supérieur. Il avait fermé les yeux...
Florian avait baissé le pantalon à mi-cuisses, et maintenant il caressait la tige tendue en diagonale dans le slip. Elle était longue, épaisse et bien droite, même si contrariée par le tissu du slip. Il leva la tête vers Lucas, toujours yeux fermés :
"On va la libérer ? Qu'en dis-tu ?"
Il considéra l'absence de réponse comme un acquiescement... Il s'éxécuta en tirant sur l'élastique de la taille. Le phallus, libéré, jaillit ; assez nerveux et de belle taille. Il n'était pas circoncis, même si son état d'érection dégageait un gland bien dessiné, au col épais, qui appelait la caresse. Florian le saisit par la tige et le décalotta entièrement, jusqu'à dégager le frein... Un aller et retour... Doucement... Le méat était attirant aussi... Il ne put résister. Il le tint en position découverte et darda sa langue ; il en fit virevolter la pointe sur la longueur du frein, par petites touches.
On entendit un gémissement ; c'était Lucas... Il posa ses mains sur la tête de Florian en un geste amoureux.

3-Si tu me suces, je te suce...

"A la fin de l'envoi, je touche !" ; Vous vous rappelez Cyrano... Et bien, au bout de la montée, en haut du frein, Florian continua de titiller du bout de la langue un instant et puis, il ouvrit grand la bouche et engloutit le gland d'abord, en une caresse intense, d'une langue enveloppante, puis la verge, en laissant le plat de sa langue fortement appuyée sur la tige, à la suite du frein... La chaleur subite rendit Lucas fou... La chaleur et cette pression délirante, humide, mouvante, aimante... Il avait affaire à quelqu'un de doué, mais il n'avait plus les moyens de se faire des réflexions... Il n'était plus que là, au bout de son pénis, il n'existait plus que via cette caresse immense qui maintenant jouait à monter et descendre en réservant une attention spéciale à son gland. Il sentit l'orgasme qui montait, et il ne le voulait pas, certes pas maintenant ! Il voulait bien d'autres choses.
Il se dégagea et fit se lever Florian qui arborait un sourire démoniaque :
"Qu'y a-t-il ? Tu chauffes dans les embouteillages ? Un peu trop de pression ?"
Lucas ne répondit rien, mais posa ses lèvres sur les siennes, pour le faire taire. Pendant ce temps, il dégrafa son pantalon et fit jaillir son sexe tout aussi tendu que le sien... Il se mit à genoux pour le contempler. Il était imposant et hypnoptique, un serpent qu'il voulait sentir darder. Un peu plus court et plus rond que le sien, plus épais, moins anguleux. Il l'engloutit et lui montra son savoir faire : danse sur le frein et tant d'amour ; il bandait dur. Il descendit vers les testicules et vers le périnée, et les gratifia d'une danse tendre et frénétique. Tout ça sentait la douche de sperme très proche. Il caressait la tige de ses mains ; Florian écartait les jambes autant qu'il le pouvait ; et, justement, il n'en pouvait plus. Il se laissa aller à gémir :
"Viens, Ô viens ! Je ne vais pas tenir et je te veux en moi, comme je serai en toi", tout en se dandinant.
Lucas le sortit de sa bouche à regret, après un dernier coup de langue sur le méat. Il se leva et lui baisa les lèvre en lui disant :
"Reste tranquille, je vais chercher du lubrifiant... Je ne peux pas te pénétrer comme ça, tu aurais de mauvais souvenirs, et moi aussi...
- Tu es un amant merveilleux, va vite... Ne te fais pas prendre, dans quelque sens que ce soit !!!"
Lucas sortit et se dirigea vers les rayons. Personne ne le remarqua ni n'avait semblé remarqué qu'il avait "embarqué" quelqu'un.
Il eût vite fait de trouver le rayon et d'y prendre du lubrifiant, de le mettre dans sa poche, en se disant qu'en le voyant, ce petit salaud de Florian se ...

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