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Au bonheur des anges (suite) par Hervé

Publié par : philevreux27 le 11/09/2016

Dimanche 11 septembre 2016
« Au bonheur des Anges »
Hervé et Philippe
Voilà bientôt 3 semaines que nous partageons, Philippe et moi la même maison, les mêmes lieux de vie et le bonheur est à son comble.
Philippe m’a tenu informé jour après jour du récit qu’il dressait de notre histoire fabuleuse sur ce site.
Je ne sais si je saurai écrire aussi bien que lui, mais il me confie volontiers la plume pour que j’exprime à mon tour ma vie et mes sentiments ? Mais son hospitalisation en urgence en milieu de semaine m’a contraint plus vite que prévu à prendre la suite du récit.
Notre histoire n’est pas commune, il est vrai, le curé et le paysan ensemble sous le même toit, ensemble dans le même lit, cela peut faire jaser.

C’est vrai que la première fois où nous avons dormi dans le même lit nous avions 10 ans, aujourd’hui on en a 52 chacun !
Et ce qui se passe dans notre intimité dépasse les récits érotiques qui peuvent être lus ça et là… que notre pudeur à l’un comme à l’autre ne nous permet pas d’écrire ou d’en faire le récit détaillé….
Mais avant tout, avec Philippe nous voulons témoigner de notre amour, vrai, sincère, et prouver qu’avec les années les sentiments peuvent demeurer intacts.

Désolé donc si nous décevons ceux qui veulent voir couler du sperme à chaque fin de ligne.
Même si nous faisons l’amour tous les soirs ou presque, ou même deux fois dans la journée, cela n’a rien d’extraordinaire…. Mais ce qui à nos yeux est bien plus beau, bien plus grand, c’est le sens que nous donnons à notre relation, à notre vie.

L’un comme l’autre, nous avons dû prendre un virage à 360° ! Changer de vie, laisser de côté notre vie antérieure, abandonner bien des gens, blesser bien des membres de nos familles et amis…

Pour Philippe, il y a encore plus dur, c’est son engagement religieux, la promesse d’une carrière prometteuse… je ne trahis personne en disant qu’il a fait ses études à Rome, qu’il a été Diplomate pour le Vatican durant 7 ans, qu’il a été un proche de Saint Jean-Paul II….

Moi, je laisse, une famille humaine, parents, femme, enfants, mais ils ne sont pas perdus pour autant, je sais qu’ils ne sont pas loin, mais Philippe laisse bien plus que cela. Par amour pour moi, il abandonne une carrière qui était je le redis plus que séduisante.
J’admire son renoncement, j’admire son amour pour moi, il m’aime depuis tant et tant d’années… parfois je repense au temps passé à ne pas nous être vus, rencontrés, serrés l’un contre l’autre…. Oui nous avons faits l’un et l’autre un bout de chemin séparément, et nous voilà aujourd’hui réunis.
Chaque soir je serre dans mes bras, l’homme que j’aime, l’homme que je n’aurais jamais dû cesser d’aimer, l’homme pour qui j’aurais dû dire « NON » au mariage arrangé que m’ont réservé mes parents… une alliance terrienne qui fait passer les intérêts financiers avant le véritable amour.
Oui certes, j’ai aimé mon épouse, j’ai eu 3 enfants, mais je sais depuis longtemps que ça n’était pas ma destinée.
En repensant à cela, je me souviens de notre entrée en maternelle et 1969, ô c’est loin c’est sûr, mais je m’en souviens comme lui aussi s’en souvient…. Je l’ai protégé des railleries des autres élèves, lui qui était petit, chétif, malingre. Je me souviens que dans la cour pour rentrer en classe, nous nous donnions la main.
Nos chemins se sont séparés durant de longues années, et aujourd’hui, dans notre maison, dans les chemins que nous empruntons nous nous donnons de nouveau la main.
Comme si ces mains ne s’étaient jamais quittées, comme si l’amour ne nous avait jamais fait défaut.
Et que dire de notre tendresse, de nos lèvres enlacées, de nos torses nus projetés l’un contre l’autre, de nos sexes tendus qui nous donnent tant et tant de plaisir.
Je ressens à chaque instant sa main caressant mon torse, mes cheveux, mon pubis, enserrant fortement mon sexe comme pour me dire « tu es à moi comme je suis à toi ».
Certes nos éducations respectives ne nous permettent pas de vous faire un récit détaillé de nos étreintes amoureuses, désolé pour les esprits chagrins, mais nous laissons à votre imagination le soin de deviner le reste….
Ce matin, bien que l’archevêque lui ait demandé de ne plus célébrer les messes dans ses paroisses, il a dû en célébrer trois, car l’autorité n’avait pas pu trouver de remplaçants pour assurer la continuité. Donc dès 6h ce matin l’archevêque était au bout du fil le suppliant d’assurer les messes sur ses nombreuses paroisses.
Et Philippe en homme obéissant, est allé célébrer ces messes, et il a présidé une messe de la Saint Fiacre parton de maraichers et jardiniers et c’est la coutume chez nous de faire une procession et une bénédiction des fruits et légumes.
J’assistais moi-même à la messe presque au dernier rang, participant à la procession des offrandes… ayant apporté moi aussi un petit morceau de ma récolte potagère.
C’était dans une commune où Philippe était bien sûr connu depuis longtemps mais moi, pas du tout. A la fin de l’office, après la bénédiction des récoltes et la distribution du pain béni, la foule très nombreuse s’est retrouvée dans la cour de la Mairie pour un vin d’honneur.
Je me tenais loin de l’homme que j’aime pour ne pas le mettre mal à l’aise et éviter d’éventuelles paroles ou discussions… je me déplaçais un verre à la main, d’un g ...

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Mots-clés : En partie vraie, Gay, Mûrs, Marié(e)s