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Au bois de Vincennes(2)

Publié par : geri93 le 01/03/2024

C'est un beau dimanche d'été au bois de Vincennes où chacun se promène en petite tenue. Je suis en short et débardeur pour ressembler à tout le monde et ne pas me faire remarquer !
Non, je déconne, au contraire, tous muscles apparents et bandés, j'espère bien en exciter plus d'un !
Petite promenade au hasard des chemins qui serpentent dans le bois…
Je dépasse un bosquet de buissons et découvre une clairière (non, pas la même que dans l'histoire précédente, il y a de nombreuses clairières, disséminées un peu partout et très
différentes.)

(Justement -- petite digression -- ça me rappelle un de ces improbables endroits.
Alors que je me baladais dans un sous-bois, le sentier débouche sur une sorte de place herbeuse, dégagée d'arbres, très large, très longue, bordée de clotures tout autour. J'arrive là comme un cheveux sur la soupe ! A part quelques individus seuls ou en petit groupe assis au milieu, tout le monde -- en majorité des mecs, probablement gays -- est assis le long des clotures comme autour d'une piste de danse, ou de défilé de mode. Pas cinquante choix, ou bien je marche au milieu de la place, offert aux regards de tous comme à un défilé de mannequins, sauf que, vêtu d'une banale tenue "griffée" Go Sport, je perds un peu de ma superbe; ou bien je longe l'une des clotures en passant à à peine un mètre des "clients prêt-à-porter de luxe" potentiels et j'entendrai les critiques, voire les moqueries, de toutes ces langues de vipère !
Je choisis de passer en plein milieu, ravalant ma fierté et comptant un peu sur mon charisme naturel et néanmoins ravageur !
Arrivé sain et sauf de l'autre côté de la place, j'avoue que "l'escargot avait regagné sa coquille" ! Tout le travail mental et physique à reprendre pour, de nouveau faire bonne figure auprès de potentiels chauds amants.
Ceux qui connaissent l'endroit reconnaitront peut-être et pourront témoigner.
Le bois de Vincennes est un vaste endroit merveilleux, aux paysages variés, où l'on peut se croire à cent lieux de Paris alors que c'est juste à côté !)

Reprenons; ce dimanche d'été, je tourne la tête vers ma gauche et, surprise ! (enfin à moitié quand même, on est sur un lieu de dragues !), un charmant garçon, relativement jeune, torse nu, en short, est lascivement étendu sur l'herbe, bronzant son joli corps déjà hâlé aux chauds rayons du soleil. Son corps est finement musclé, entièrement glabre et j'aimerais bien
vérifier si c'est le cas sur tout son corps…
Je m'approche de lui et lui demande, par politesse, si ça ne le dérange pas que je m'étende à son côté. Son sourire fait office de réponse et d'invitation. Il y a d'autres places occupées
par-ci par-là mais relativement éloignées de nous pour ne pas être dérangés, l'endroit est connu et très fréquenté. Je n'hésite pas une seconde et m'installe sur une serviette de bain
que, prévoyant, je transporte dans mon sac à dos. Suffisamment proche de lui pour faire croire aux autres que nous sommes ensemble et bons copains ! Ce garçon exhale un délicieux parfum d'ambre solaire et produit sur moi une attraction magnétique. Un regard échangé me paraît être une incitation à un peu plus d'intimité. Nos mains ne tardent pas à se rejoindre avant de se balader d'abord sur notre torse et… peu à peu, lentement,
inévitablement, inéluctablement, immanquablement,
irrésistiblement... bref, nous nous saisissons la bite dans notre short ! Il bande et moi aussi, pardi ! Au touché, il a un très beau pénis, de taille moyenne et un peu plus épais à sa base. Un peu comme le mien ! Il mouille beaucoup, j'en ai plein la main. Et moi aussi. Sans voir son sexe, je sens ses contractions sous mes doigts experts. C'est parti pour une séance de masturbation mutuelle. Il est beau garçon, je ne suis pas vilain non plus, nos lèvres se rapprochent et se rejoignent. Le soleil est radieux et nous, nous rayonnons de bonheur !

Vu l'endroit, assez découvert, nos jeux érotiques ne peuvent malheureusement pas aller beaucoup plus loin que la masturbation mutuelle. Nous baissons malgré tout nos shorts à mi-cuisse pour plus de "facilité" et un rhabillage express si nécessaire. Il me caresse les couilles, rasées de près, j'en fait autant avec les siennes dépourvues de poils, très douces. Réciprocité, maître-mot d'une bonne et saine relation sexuelle. Son gland rouge de
confusion continue d'émettre un jus de miel filant et transparent. Plusieurs minutes de massage génital et de plaisir, sensuels et voluptueux, aboutissent à deux éjaculations au
même moment, bouche contre bouche. Le liquide blanc et chaud se répand sur notre ventre par jets successifs. Ca fait bronzer ? Ma serviette s'avère très utile pour essuyer tout ce déluge de sperme.

Et soudain, sans prévenir, à la seconde même où nous terminions de nous essuyer et à peine avions nous remonté notre short, deux policiers, à cheval, débouchent du bosquet d'où je venais quelques minutes plus tôt. Je dis bien, sans exagérer, qu'à une seconde près, nous étions pris "la main dans le sac". L'un d'eux, du haut de son dédain et de sa monture imposante, baissa la tête vers nous et, tout à coup, je me suis senti comme un petit garçon surpris les doigt dans le pot de confiture ! Il s'en est fallu de peu que je retourne POUR LA TROISIEME FOIS (!?) en garde à vue au commissariat pour exhibition sexuelle…

Les chevaux éloignés, mon faux copain et moi, nous nous faisons le petit bisou traditionnel, je replace ma serviette humide dans mon sac, il s'allonge langoureusement sur l'herbe, je le
mate une dernière fois des pieds à la tête, remplissant ma boîte de beaux souvenirs et je reprends mes pérégrinations.

Bon, je sens confusément qu'on meurt d'envie que je raconte (brièvement, ça ne mérite pas plusieurs pages) ces deux précédentes mésaventures (hélas, non amoureuses) avec la
maréchaussée, qui m'ont conduit deux fois en garde à vue, comme ça, on gagnera du temps et on réduira l'émission de CO2 ! En même temps, ça peut servir à certains débutants !

PREMIERE Mésaventure:
Un dimanche d'été, toujours au Bois de Vincennes, je me dirige vers un champ clos que je connaissais et où j'avais l'habitude de faire du naturisme comme d'autres mecs répartis ici et
là, en toute illégalité ! J'enjambe la cloture métallique mais ce dimanche, bizarrement, il n'y a personne, j'ai le champ entier pour moi tout seul ! Frustrant quand même. Et là, je fais
l'erreur de m'installer, nu, près de la cloture, oubliant qu'un chemin la longeait de l'autre côté, légal celui-là ! Confortablement allongé sur le ventre sur ma serviette, au
soleil, une douce langueur s'empare de moi, je m'endors.

Soudain, coup de tonnerre dans un ciel d'azur : "Monsieur, (plus fort) MONSIEUR, levez-vous, rhabillez-vous et suivez-nous".
M… la police des frontières (des clotures) m'est tombée dessus ! Je me rhabille, un peu (très) gêné avec mon cockring et je suis ces messieurs; à contre cœur mais, évidemment, on ne me laisse pas le choix. J'avoue que dans cette circonstance, le prestige de l'uniforme n'a pas du tout fonctionné !
En fait, c'étaient des gendarmes, très polis au demeurant, mais je n'avais pas remarqué le roulement des "r". Délaissant ma voiture garée quelque part, je monte dans leur camionnette, direction la gendarmerie.
Une fois dans leur bureau, on me signifie, toujours très poliment, LES délits : violation d'un site, interdit d'accès, de protection des oiseaux et exhibition. Dans quelques jours, je serai convoqué pour en répondre devant un juge avec une belle amende à la clé.
J'abrège : je dois retrouver ma voiture garée je ne sais plus où et à des kilomètres. Les méchants (mais quand même beaux) genda ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Branle, Jeunes, Odeurs, Européen(s)